En ce 03 novembre, nous nous réveillons tranquillement sur les coups de 8h. En ouvrant les yeux, je sens directement ma gorge qui pique. Hé ben, le mal aura été là plus rapidement que je le pensais.
On se prépare sans stress, et en guise de petit déjeuner, nous nous partageons les macarons restants, ainsi que le cupcake Mickey acheté deux jours plus tôt, mais bien après lui avoir enlevé toute sa crème sur-sucrée.
Pendant que je me prépare, Mickaël appelle Alamo pour commander une navette, car nous avons une voiture à récupérer au Disney Car Care, la seconde du séjour, que nous garderons qu’une journée. Il arrive plus ou moins à se faire comprendre, et on parvient à avoir une navette pour 9h30.
J’aime pas parler au téléphone et encore moins quand on entend parler de loin dedans…
Nous avons pas mal de temps, et nous faisons donc notre planning de la journée. Ce jour-là il y a une sortie de poupée édition limitée qui me faisaient de l’œil depuis plusieurs mois. Mickaël sachant que je les voulais, me proposera d’aller au Florida Mall en premier, pour l’ouverture du Disney Store. Pourquoi pas, même si au fond de moi, j’avais déjà lâché l’affaire, car le Disney Store m’avait fait vivre un stress de malade quelques semaines avant pour une autre poupée limitée (oui, j’adore les poupées, notre appart, c’est poupée land (rectification : c’est poupée world)). Ensuite, on planifie d’aller à Sea Life, puis de finir à la plage, sachant que nous avions une réservation à Boardwalk pour 18h40.
Comme il s’agit de notre dernière journée complète au Art of Animation Resort, je décide qu’avant de nous rendre devant le point de récupération par la navette, je vais prendre des photos du complexe. Avant de quitter la chambre, je laisse pour la première fois une enveloppe pour la femme de ménage. J’avais au préalable préparé une enveloppe pour chaque nuit que nous ferions dans un hôtel de WDW.
Dans chacune, nous avons laissé $2 à chaque fois, à l’exception de ce matin-ci où nous avons mis $4, car la veille j’avais complètement oublié de déposer l’enveloppe.
Au passage, vous pouvez admirer ma superbe couronne de fleurs qui m’aura servi la veille au shooting et dont les fleurs étaient déjà presque fanées (le chaud-froid, elles sont comme moi, elles n’aiment pas). Je fais un instant ma coquette en essayant de la remettre.
Je devrai malheureusement la mettre à la poubelle le lendemain.
On ne s’éternise pas trop dans la chambre, et pour une fois, on sort alors qu’il fait jour, et partons à la découverte de notre resort.
Et bien que dire à part qu’il est bien grand avec ses 4 zones.
Honnêtement, on a mille fois préféré la thématisation du Art of Animation à celle du Port Orléans Riverside. Je pense que pour des tous petits, c’est le resort idéal tant il y a des éléments de personnages présents.
Très franchement, j’ai beaucoup aimé le AoA et l’ai même préféré au POR. On aura l’occasion de revenir sur le pourquoi du comment plus tard.
J’aime aussi beaucoup le fait qu’autour des décors, le parcours soit en mousse pour amortir les chutes des petits (qui évidement pensent à grimper dessus en premier). Vous vouliez pleins de photos, c’est pour vous .
Nous allons après cette petite balade d’une demie heure prendre notre navette que nous partagerons avec une famille de 3, un couple, et un homme seul à qui le chauffeur essayera de faire une blague que lui-même ne comprendra pas.
Le trajet ne sera pas long une fois de plus. Nous laisserons un pourboire de $2 au chauffeur, et irons récupérer notre voiture : une Volkswagen Jetta, celle que nous avions réservé à chaque fois. Et ce sera la seule fois que nous aurons bien la catégorie réservée (attention, teasing :D).
Au niveau du design, c’est celle que j’ai peut-être le moins aimé. Et après avoir conduit le SUV, j’avais du mal à revenir à une voiture plus basse où je voyais moins bien la route. Mais bon, elle faisait le job en tout cas, elle se conduisait pas trop mal.
En route pour le Florida Mall, à un peu moins d’une trentaine de minute.
On trouve facilement une place, proche d’une entrée, et c’est parti pour la découverte.
La première chose que nous cherchons : un plan pour se repérer. Sauf que visiblement, les plans, ils ne connaissent pas. Donc on décide d’aller à droite, sauf qu’il fallait aller à gauche (forcément, sinon, ce n’est pas drôle). Nous revenons sur nos pas, on croise un couple avec des sacs du Disney Store qui nous conforte dans notre choix de direction.
On finit par trouver ce fameux magasin, avec une queue pas possible devant. En plus des sorties des poupées limitées Anna et Elsa, il y avait également une sortie de Tsum Tsum limités, ainsi que la sortie en vidéo d’Inside Out. Donc, les CM ne laissaient personne rentrer tant que ceux en caisse étaient pas sortis (même ceux qui ne voulaient pas acheter les éditions limitées étaient bloqués).
Il ne faut même pas attendre pour pouvoir rentrer dans le magasin en plus, il faut juste attendre dans une file d’attente qui va de la sortie du magasin jusqu’à la caisse pour demander ce que l’on veut directement en caisse…
Une mère tempête à côté de nous et se plaint en haussant le ton à une CM. Elle finira par avoir gain de cause et on la fera rentrer par un côté.
Nous nous mettons dans la file, mais je suis rapidement agacée, car j’ai l’impression qu’on perd notre temps pour rien, surtout que ces poupées, j’en ai même plus envie. Je n’ai pas envie de faire une heure de queue pour m’entendre dire en caisse qu’au final ils en ont plus. Et moi, quand je commence à m’énerver, ça se voit directement. Mickaël demande à un CM s’ils restent des poupées (sachant que je lui dis que j’en suis sure qu’il en reste pas), et on lui répond que tous les tickets ont été distribués, mais qu’il peut y avoir eu des désistements. Des désistements ? Sur des poupées Frozen éditions limitées qui se revendent à $300 minimum sur eBay ? Bien sûr… Bref, une fois qu’on rentre enfin dans le magasin, je laisse Mickaël dans la file, et je vais faire un tour rapide jusqu’au niveau des caisses pour apercevoir les fameuses poupées. Je les ai vues, je ne les ai pas aimés, j’ai fait demi-tour, et on est parti… après avoir perdu une bonne demi-heure. Ça m’aura au moins permis de repérer quelques petites choses dans le magasin.
Je tire un peu la tronche, mais mon sourire revient dès que je vois le M&M’s store.
Je n’aime pas les M&M’s. C’est même pire que ça, leur simple odeur me donne la nausée. Mais, on a un ami à qui on avait promis de ramener des M&M’s au beurre de cacahuète, et donc je suis contente de voir la boutique. J’avais promis beurre de cacahuète et amandes pour deux personnes du boulot aussi. La dernière fois que nous avions été dans le M&M’s Store à Londres, l’odeur était tellement forte que j’ai failli tourner de l’œil. Heureusement pour moi, elle est beaucoup moins marquée à Orlando, donc ça passe. On voit le grand mur avec toutes les différentes couleurs, et là je me dis heureusement que je n’aime pas ça, parce que le craquage aurait été facile.
Évidemment, comme je le disais, « Star Wars is everywhere », donc des goodies M&M’s Star Wars, il y en avait à la pelle.
Il y a aussi des tee-shirts, des mugs, des peluches, des porte-clés et même une voiture aux couleurs des célèbres bonbons.
Après avoir fait le tour, nous reviendrons au niveau du mur de M&M’s pour en prendre pour des amis. Nous prendrons également un échantillon de M&M’s au riz soufflé pour goûter, parce que ce que je n’aime pas à la base dans les M&Ms, c’est la noisette. Au final, j’apprécierai, une première pour moi, à tel point qu’on en achètera un paquet entier plus tard. Ça n’a malheureusement pas duré. Dimanche j’en ai mangé, et je n’aime déjà plus au bout de 2 bonbons.
Ça en fait plus pour moi, mouhahaha >:D
Ce sera l’occasion pour moi d’utiliser pour la première fois notre carte Travelex comme moyen de paiement, et de me perdre entre option de débit et de crédit. Heureusement que la vendeuse et mon homme étaient là pour voler à ma rescousse.
Même en venant à la rescousse, c’était pas logique. C’est une carte avec de l’argent dessus, mais ce n’est pas un débit qu’il faut choisir, c’est un crédit -_-
Cet achat fait, nous poursuivons notre chemin, et là, malheur, on est arrêtés par des vendeurs de crèmes en plein milieu du centre commercial. La galère pour nous en débarrasser ! La nana a commencé son speech sur moi, en voulant me flatter, en disant que je faisais à peine 20 ans quand je lui ai donné mon âge ; mais dès que je lui ai dit que je ne me maquillais pas, elle est passée à Mickaël, en n’arrêtant pas de lui dire qu’il avait énormément besoin de cette crème pour son acné (hm hm…). Elle nous dira d’abord que le pack coûte normalement 300€, mais qu’aujourd’hui, elle peut nous faire une offre exceptionnelle et descendre à 180€. Heu, non merci !
Comme on lui dit qu’on en veut pas, elle nous emmène au niveau de sa caisse et nous chuchote qu’elle va faire quelque chose qu’elle n’a pas le droit de faire et de ne surtout pas le répéter à quelqu’un, mais qu’elle veut vraiment aider Mickaël et donc elle est prête à nous laisser la crème a 80€.
« Je ne peux absolument pas vous laisser repartir sans rien vu l’état de votre peau ! » C’est clair que ça me donne vachement envie d’acheter dis donc. Dis-moi que j’ai bientôt la lèpre et banco, j’achète (ou pas).
On arrivera quand même à s’en débarrasser tant bien que mal et sans débourser un centime. J’ai prétexté qu’on venait d’arriver à Orlando (ce qui est vrai) et qu’on voulait prendre le temps de réfléchir avant de commencer à dépenser (ce qui n’est pas vrai).
On fera quelques boutiques tranquillement, et on s’amusera de certains articles, comme cette magnifique poupée Justin Bieber, en promo en plus !
A mon grand regret, je n’ai pas plus l’acheter, elle ne rentrait pas dans ma poche de pantalon. Quel dommage, j’en pleure encore.
Je souhaite alors aller aux toilettes et je repère un panneau indiquant qu’il y en a près de la zone des restaurants. Nous prenons cette direction, mais nous ne trouverons jamais les toilettes. Par contre, nous trouverons un restaurant français avec une carte qui nous fera forcément sourire.
Restaurant « français » 😀
Comme nous n’avons pas vraiment beaucoup mangé jusque-là, et que l’heure du déjeuner est arrivée, nous nous attardons sur les restaurants présents, mais nous préférons reprendre la route pour partir à la recherche d’un Wendy’s. Je ne connais pas du tout la marque, et comme Mickaël et une autre de mes amis n’arrêtais pas d’en parler, je voulais à tout prix y goûter.
J’en avais entendu parler par plusieurs personnes et pas moyen d’en avoir un en dehors des US, donc c’est le moment ou jamais pour essayer 🙂
On en trouvera un juste à côté d’un Walmart. Super, il fallait justement qu’on achète de l’eau pour le séjour.
On décide donc de s’y arrêter avant d’aller manger. Je demande à Mickaël s’il pense qu’on verra des gens habillés bizarrement comme on peut le voir sur le site « People of Walmart », mais on n’en verra pas.
Le Walmart était quand même bien grand. La première chose que j’ai repéré dedans, c’est la zone Noël. Il y en avait déjà tant et c’était tant fourni. Mon cœur a pleuré devant toutes ces décos pas chères, mais trop imposantes pour que je puisse en ramener en France.
On fera un à un tous les rayons, en se marrant parfois de certaines choses, comme une piñata géante Olaf, le saucisson et le fromage sous vide.
Je resterai sans voix au rayon des pâtisseries en entendant ma nutritionniste hurler depuis la France en voyant la tonne de crème.
La curiosité nous amènera à prendre un pot de beurre de cacahuète, et 2 paquets de chips : des Dorritos Spicy et des Cheetos Mix. Voici notre caddie de folie à la sortie : 2 packs d’Evian 1L et un paquet de M&Ms en plus de ce que j’ai mentionné au-dessus. La poupée était une demande.
Passage rapide à la voiture pour ranger les courses, et direction, Wendy’s !
Le Wendy’s se trouvait à quelques mètres à peine du Walmart, donc nous décidons de faire ce court chemin à pied (pas comme des Américains :D). C’est là qu’on à découvert que les passages piétons aux Etats-Unis (ou du moins en Floride) ne sont pas monnaie courante.
Il y a un truc que je ne comprenais pas pendant tout le séjour sur certaines routes : c’était parfois écrit « PED XING ». C’est vers la fin du séjour où j’ai commencé à brancher les neurones pour comprendre que c’était la contraction de « Pedestrian Crossing », c’est-à-dire « Passage piétons » …
On arrivera à traverser grâce à un monsieur qui daignera nous laisser passer.
Je regarde la carte sur les écrans, j’ai un peu de mal à comprendre le fonctionnement et à faire un choix.
J’opterai comme les ¾ du temps pour un burger au poulet, à savoir « l’Asiago Ranch Chicken Club », et Mickaël prendra un « Baconator » (bacoooooooooooooooooooon). On accompagnera tout ça chacun d’une portion de frites et d’une boisson. J’ai buguée en passant en caisse et en voyant la taille du gobelet normal qui correspond à la version XL de chez nous. Heu, monsieur, j’ai demandé normal… Ah c’est la taille la plus petite ? D’accord.
Autant dire que je ne finirai pas ma boisson.
Justement pour les boissons, on peut se servir seuls aux fontaines.
On hallucine devant la taille des couvercles pour les boissons XL, et on verra d’ailleurs une personne derrière nous se servir dans ce format-là. Je suis restée bouche bée en me demandant comment on pouvait boire autant de soda en une seule fois.
Ce format « BIG XL » se trouvera partout aux US, et c’est monnaie courante de voir les gens le choisir…
C’est également à ce niveau qu’on peut trouver les sauces comme le ketchup, la moutarde… mais jamais de mayonnaise, à mon grand désarroi (et le mien également).
On s’installe, prêts à déguster notre premier fast-food, mais aussi nos premiers burgers sur le sol US. D’après vous, les burgers étaient-ils bon ?
Ils l’étaient en effet. Bien savoureux et goûteux comme il faut.
On prendra bien tout notre temps pour manger et savourer ce repas.
A la fin, je vois qu’il est déjà 13h ! Mon dieu, que le temps passe vite ! Il va falloir faire un choix.
Pour aller à la plage, il faut 1h30 de route minimum, et on a une réservation à 18h40. Il est impossible de faire Sea Life et d’aller à la plage pour être de retour à temps pour la réservation. On annule donc Sea Life dont les tickets sont de toute façon valables un mois, et Mickaël se met au volant pour une longue, très longue ligne droite parsemée de pneus éventrés.
Prendre une route aussi monotone après avoir mangé, forcément, ça donne envie de dormir. Mickaël commence à piquer du nez sérieusement, et moi aussi. On voit sur un des panneaux l’annonce d’un Starbucks à la sortie suivante, on n’hésitera pas une seconde pour s’y arrêter. Chaque panneau avec des restos que je voyais passer sur la route, j’espérais secrètement que Starbucks soit écrit dessus. Coup de chance, c’est arrivé ! Ce sera notre premier drive thru des US, et victoire, l’employé a réussi à comprendre ce qu’on voudra !
Moi qui n’aime pas le café à l’origine, j’ai pris un café latte qui était SU-PER bon, le meilleur café que j’ai jamais bu, et Mickaël a pris un café long. Mon chéri étant malin, il pensera à demander du sucre pour son café.
On reprend la route, et Mickaël savoure le plaisir d’avoir une boite automatique qui lui permet ainsi de tenir son café de l’autre main, sans pour autant relever la vigilance de la route.
Faut savoir que toutes les voitures américaines possèdent deux emplacements à gobelets à côté de la boite automatique, car les américains ont pour habitude de prendre leur café en drive avant d’aller au boulot. Donc si ça existe, autant en profiter 😀
Ça va nettement mieux avec le café (que je renverserai forcément sur moi, mais grâce aux lingettes magiques de Carrefour, il ne restera aucune tâche). On croisera encore de nombreux pneus, et on passera devant un parc dédié aux Dinosaures.
Les pneus en lambeaux sur le côté, ça devenait un running gag à un moment tellement il y en avait. On a même dû croiser 4-5 voitures en crevaison arrêtées sur le côté de la route sur le trajet.
Au bout d’un moment, on finit enfin par voir l’objet de tous mes désirs, de toute mon affection, de mes rêves, j’ai nommé : l’océan ! J’adore l’océan, je suis à moitié des îles et la mer me manque énormément, alors je suis rapidement surexcitée quand on arrive près d’une plage.
Vous connaissez les petits enfants dans la voiture qui s’excitent quand ils voient la plage ? C’est elle.
On arrive dans la ville de Belleair, et là, on tourne un moment pour trouver un endroit où se garer. Ça nous permet (enfin surtout moi) de voir les superbes maisons en bord de plage qui font quand même grandement envie.
On trouve une place au bout de 10 minutes à tourner en rond, parking gratuit en plus, niquel. On prend notre sac et on se rapproche de mon graal.
J’entends le son des vagues, je sens l’odeur de la mer, je suis au paradis. Le soleil est descendant, donc pas trop chaud, et le sable accueillant. Il n’y a pas grand monde sur la plage en plus, donc nous posons nos affaires et sans tarder, nous nous jetons dans l’eau. Mais avant, on regarde l’heure pour savoir combien de temps nous pouvons barboter dans l’eau. Il est déjà plus de 16h, ce qui nous laisse sur le papier qu’une heure, grand max. Le temps de se sécher, se rhabiller, et refaire la route jusqu’au Boardwalk pour y être à temps pour la réservation. Je suis un peu dépitée, mais dès que je trempe mon premier orteil dans l’eau, je me dis que ça valait largement le coup de faire autant de route. L’eau est juste à la bonne température, ni trop fraîche, ni trop chaude. Il n’y a qu’à Castaway Cay que nous retrouverons une eau aussi chaleureuse.
L’eau était pas excessivement chaude quand même, il fallait bien une ou deux minutes pour s’y faire :p
Inutile de vous dire que nous passerons bien plus qu’une heure dans l’eau. On aura énormément de mal à sortir et à se dire qu’il faut retourner à WDW. Un temps, on s’est même dit qu’on préférait se taper la pénalité plutôt que de quitter la plage.
Mais la raison nous rattrape rapidement et nous nous décidons à partir, sans oublier de prendre un peu de sable de cette plage, et une jolie photo souvenir.
On se dira en quittant le sable qu’on est un peu débile de pas avoir prévu une bouteille avec de l’eau douce pour se rincer au moins les pieds. On sacrifiera donc une bouteille d’eau… avant de voir qu’il y avait une douche pour se rincer juste à la sortie de plage ! Bon, au moins pour la prochaine fois on saura.
Lorsqu’on rebranche le GPS, il est 17h20, et là il nous dit que nous arriverons à destination pour 18h40. Je me dis que ça va, on sera pile dans les temps. Haha, la bonne blague !
La route du retour de Belleair nous a paru interminable. Nous repartons sous les derniers rayons du soleil, ce qui permet d’avoir de jolies teintes.
Mais nous repartons aussi en plein quand tout le monde rentre du boulot, et donc bien évidemment, nous tombons dans les bouchons.
Quand à 17h30 je vois qu’on a pratiquement pas avancé, je sais directement qu’on ne sera jamais à l’heure. Je décide donc d’appeler la centrale de réservation pour les prévenir. Je tombe sur une gentille CM qui nous demande combien de temps on estime qu’on aura en retard. Je lui dis une bonne demi-heure, et elle arrive à nous trouver une table pour 19h20. Chouette, génial, extra ! Je la remercie au moins mille fois, et je suis rassurée… pour un court instant seulement, car en plus des bouchons, nous nous taperons de la pluie.
Bon, je laisse tomber, j’arrête de stresser en regardant le GPS qui n’arrête pas d’afficher des trajets rouge et noir (~En rouge et noir, j’exilerai ma peur~). Je suis choquée quand on passe un panneau publicitaire contre l’avortement qui dit « Mon cœur bat au bout de 18 jours. Voulez-vous vraiment me tuer ? ». Je trouve ça surréaliste, mais on est aux US, donc c’est une autre mentalité.
Après avoir bravé la pluie, les bouchons, à nouveau la pluie, tout ça dans la nuit, nous entrons à nouveau sur le territoire de WDW. On aperçoit le Swan & Dolphin Resort, signe qu’on est bien sur la bonne route (nous nous dirons pendant tout le séjour que le point de repère du complexe, c’est le Swan. Tous les chemins mènent au Swan).
Au final, nous arriverons au Boardwalk à… 19h40. On a 1 heure de retard sur notre horaire initial, tout va bien ! Je peux vous le dire dès maintenant, nous ne serons jamais à l’heure à une seule réservation à partir de ce moment (ou peut-être une ou deux).
A l’entrée du parking, le vigile nous demande à quelle heure est la réservation, je lui donne le second horaire, il nous répond « correct ! », nous souhaite bon appétit, et nous dit où aller nous garer.
On se presse un peu, mais juste un peu. De toute façon on est déjà en retard, donc ça sert plus à rien de courir.
Quand on arrive devant l’entrée du Boardwalk, je reste sans voix. Je le trouve magnifique !
Et le lobby, c’est pareil, magnifique !
Cela dit, on n’a pas trop le temps de s’extasier. Je cherche le nom du restaurant partout mais je ne le vois pas. Un CM repère ma détresse et me propose son aide. Il nous explique qu’il faut prendre les escaliers et sortir de l’autre côté.
Nous l’écoutons et nous retrouvons de l’autre côté donc, face au Beach Club et au lac, avec une vue géniale. Il y a de l’animation, c’est sympathique comme tout, mais une fois de plus, on ne traine pas, et on trouve rapidement l’endroit où nous alimenterons nos estomacs affamés (nager et conduire ça donne faim).
La « Trattoria al forno », un restaurant italien dans lequel en ouvrant la porte on arrive devant un mur de vin !
Sur le mur latéral, des portraits de familles décorent la salle.
On va au podium tout sourire (comme pour faire passer notre retard un peu plus en douceur).
On s’enregistre sans soucis, et elle nous demande de patienter. J’en profite pour faire un tour aux toilettes, et à mon retour, on nous place à table dans un coin, à côté d’une table de québécois hyper bruyant. On nous demande si on a plus de 21 ans et on nous laisse la carte des vins que je n’ouvrirai même pas.
Et moi non plus puisque je dois conduire après. Et aux US, c’est tolérance zéro !
Le restaurant est grand et très joli, et possède une cuisine ouverte.
Nous sommes un peu fatigués, mais on arrive à avoir le sourire.
La serveuse arrivera peu de temps après pour nous conseiller dans le choix des plats. Après avoir pris la commande, elle reviendra avec du pain, et de l’huile d’olive. On n’a toujours pas compris leur trip avec l’huile d’olive à manger avec du pain.
Le pain était bon, pour du pain outre atlantique. En plat principal je prendrai des spaghettis à la bolognaise, et Mickaël prendra des spaghettis à la carbonara.
Ce sera bon et copieux, nous ne prendrons pas de dessert. Je veux quitter au plus vite ce brouhaha que font les canadiens.
Un bon petit resto italien, j’en garde un bon souvenir. Pas sûr qu’on y retournerai absolument une prochaine fois, mais c’était sympa.
Nous utilisons le Magic Band pour payer, et nous quittons le restaurant au bout d’une heure.
A l’extérieur devant le restaurant, un magicien se produit. Il fera un tour avec un smartphone qu’il arrivera à mettre dans un ballon (on n’a toujours pas compris comment).
Devant le Boardwalk, il y a la projection du film en extérieur, mais il n’intéresse pas grand monde : c’est Toy Story.
On se balade un peu pour profiter de la vue.
Un caricaturiste est également là pour ceux qui sont tentés.
C’est pas un drame de le louper, vous en avez un dans tous les resorts, et même dans les parcs vous pouvez en trouver.
Je commence à sérieusement fatiguer, on décide donc de rentrer à l’hôtel. Je n’ai même pas le courage de prendre le lobby en photo. Mais alors qu’on arrive à mi-chemin, on entend des explosions de feux d’artifices. Je regarde ma montre, il est 21h, on est proche d’Epcot, c’est Illuminations qui vient de débuter. On trouve dommage de partir maintenant alors que nous voyons les reflets dans le ciel. On décide alors de faire demi-tour pour contempler le spectacle au bord du lac. Et on a bien fait, ce sera le seul moment où nous aimerons Illuminations (et une autre fois sur le parking d’Hollywood Studios).
Ce sera un des plus beaux moments du séjour.
Quitte à être revenu, on prend le temps cette fois de visiter le lobby du Boardwalk. C’est un hôtel où je me vois bien résider, je le trouve très romantique.
Après ce tour, nous rentrons bien au Art of Animation, une fois de plus la tête pleine de beaux souvenirs.
Nous faisons une halte à la conciergerie, car je souhaite payer le solde de notre chambre. On me dira que se sera prélevé directement sur la CB qui est liée à notre compte. Ça m’embête un peu, car j’aurais préféré solder avec la Travelex Card, mais bon, tant pis, je n’ai pas envie de me prendre la tête.
Nous retournons à notre chambre, pour la dernière fois du séjour. Mais ce soir, le coucher est particulier. En effet, demain nous commençons notre découverte des parcs, et je suis prête pour partir à la chasse aux personnages.
Je vérifie pour la première fois les horaires de Magic Kingdom sur la télé, et là, on découvre avec surprise que l’horaire de fermeture a été étendu de 20h à 23h.
On ne tarde pas à se coucher, car le lendemain, le réveil se fera très tôt, nous sommes attendus pour un petit-déjeuner royal à 8h.
Bilan de la journée (Fitbit) :
- Elia : 15 005 pas (10,16 km)
- Mickaël : 11 596 pas (7,99 km)