Lundi 02 Novembre. A ma montre, il est 5h du matin quand j’ouvre les yeux. Hello Orlando, Hello la Floride. Alors que la majorité des gens décident de débuter directement leurs vacances par un parc d’attraction, Mickaël et moi avions opté pour un début de vacances en douceur. Nos tickets d’entrée pour les parcs n’étant valides qu’à partir du 4 novembre, nous avions donc 2 journées de libre pour profiter sans stress de la ville.
Nous n’avions que deux obligations en ce 2 novembre : un shooting photo aux aurores, et une réservation de restaurant à 9h45.
La nuit aura été courte pour moi, mais j’ai très bien dormi. La literie était impeccable, et je n’ai pas eu le moindre mal à plonger dans les bras de Morphée, surtout après la longue journée que nous avions eu.
Me réveiller à 5h du matin ne m’a pas gêné plus que ça. En effet, je devais me préparer et pour pouvoir m’appliquer comme il faut sur ma coiffure et mon maquillage, j’avais de toutes façons prévu de me lever à cette heure là.
Pendant ce temps là, il y en a un qui dormait paisiblement, comme un bébé.
Aucun problème non plus avec la literie, le lit King size du Art of Animation était vraiment bon 😀
Une demie heure plus tard, le réveil de Mickaël sonne, il paresse au lit, avant de finalement émerger. Et là, il se passe la situation classique dans un couple : levé le dernier, monsieur est quand même le premier prêt. Je suis encore entrain de me débattre avec mon fer à lisser, que lui est déjà prêt à partir.
A 6h00, je suis finalement prête. On quitte notre chambre encore dans le noir de la nuit, direction le Baldwin Park où nous attends notre photographe à 7h. Il se situe à 50 minutes de route, et le GPS nous dit que nous y seront pour 7h exactement. Timing parfait alors.
Dans la voiture, je suis encore gênée par l’odeur de la voiture, mais je prends sur moi. On cherche une station de radio potable un moment, mais je lâche vite l’affaire.
Sur le chemin, on verra le portail Goodbye de Disney World, ce qui me fera un peu rigoler, en me disant que le séjour aura été plus rapide que prévu.
Bien que le réveil ait été très matinal, nous ne ressentons pas vraiment de fatigue à ce moment là, et nous roulerons tranquillement, en découvrant un peu plus les routes américaines. On voit les feux suspendus qui me rappellent le Val d’Europe, les mêmes feux qui sont hyper longs quand ils sont au rouge.
Selon la direction que l’on souhaite prendre, les feux rouges peuvent être tellement longs aux US. Ça peut souvent prendre plus d’une minute…
Je me rends compte qu’il y a des fontaines pratiquement partout dans cette ville, c’est surprenant.
A ce moment, je m’inquiète un peu de la météo. En effet, le ciel est assez couvert et j’ai peur que cela gâche les photos. Mais bien heureusement, le soleil se lève et le ciel se dégage, et au moment où nous arrivons à notre point de rencontre, il fait beau.
Nous rencontrons Sivan, une photographe professionnelle floridienne avec laquelle j’avais réservé une séance de couple pour les 25 ans de Mickaël. C’était son premier cadeau d’anniversaire. Je m’y étais prise au mois de janvier pour caler le tout, car elle est très demandée et je voulais être sûre de l’avoir.
Dès le premier contact, j’avais été séduite par Sivan, pleine de joie et pétillante. Elle m’avait demandé ce qui m’intéressait le plus, le caractère de Mickaël, ce qu’on aimait ou pas, ce qu’on voulait ou pas. De plus, nous avions eu tout le temps d’apprécier son talent au travers de son blog. Elle avait aussi pris le temps de nous aider à choisir nos tenues, et de nous conseiller dans les assemblages. Elle a toujours répondu à nos questions rapidement.
Initialement, nous voulions faire le shooting à Boardwalk, mais vu l’heure matinale, il n’était pas assuré que nous ayons l’autorisation d’y avoir accès. Nous avons donc opté pour un parc à la sortie de la ville.
L’endroit était parfait. On a été tranquilles et jamais dérangés, et la luminosité était idéale puisqu’il s’agissait des premiers rayons de soleil.
Le shooting avec Sivan est l’un des meilleurs moments et souvenir du séjour. J’ai adoré le shooting. Elle nous a mis à l’aise du début à la fin, et pour nous qui en temps normal ne sommes pas à l’aise quand on est mis en avant, c’est passé comme une lettre à la poste. Les photos étaient toutes plus sublimes les unes que les autres. Et en plus, Sivan est en vrai comme en ligne : A-DO-RABLE !
Plusieurs fois pendant le shooting nous avons eu des fous rires parce qu’on avait faim et qu’on avait un peu de fatigue également, mais on a passé 1h30 merveilleuse avec elle.
C’est un peu dû au fait également qu’elle nous demandait souvent des trucs de très loin, et donc on ne comprenait pas toujours ce qu’elle voulait comme position :p
Je vous mets quelques unes des photos:
A 8h30, nous avons fini notre shooting, et quittons notre charmante photographe. Nous reprenons la route, pour retourner à Disney World où nous avons notre première réservation de restaurant du séjour au Beach Club Resort : un petit déjeuner au Cape May Café.
Une petite heure de route plus tard, nous sommes à l’entrée du Beach Club. On se gare, et on rentre pour la première fois dans le lobby d’un hôtel Deluxe de Disney World, en passant devant de bien belles voitures.
A l’entrée, on est accueilli par le Capitaine, très gentil. Il y aura aussi un gentil CM âgé comme cela sera également le cas au Grand Floridian qui souhaitera la bienvenue. Je ne sais pas si tous les Deluxe en ont un, mais je trouve ça assez charmant.
Le Beach Club est un hôtel magnifique. Lorsque nous recherchions les hôtels (et notamment le Deluxe dans lequel nous terminerions le séjour), les photos m’avaient déjà séduite, mais nous ne nous étions pas attardés, car nous avons déjà fait le Newport à Paris et nous lui trouvions des ressemblances. Y manger était donc un bon compromis pour le découvrir sans y séjourner. Pour moi qui adore tout ce qui touche à la mer, j’ai évidemment été conquise dès l’entrée. Ce n’est pas le lobby qui me fera le plus d’effet durant le séjour (je l’ai trouvé petit), mais j’apprécie tout de même la déco.
L’hôtel était très sympa, j’ai bien aimé le look. Si nous ne connaissions pas déjà le Newport, je pense qu’il aurait été dans notre sélection 🙂
Comme nous étions un peu en avance sur notre horaire de réservation, nous décidons de traverser le lobby et d’aller de l’autre coté pour découvrir la plage et le Boardwalk juste devant.
Ça a un charme fou de sortir de l’hôtel et de tomber sur une telle vue. Nous n’avons pas eu l’occasion de voir la version nocturne de cette vue, mais je ne doute pas du fait qu’elle doit être tout aussi belle.
On regarde également la piscine du Beach Club qui a l’air bien sympathique, avec un beau toboggan. Mais nous ne nous éternisons pas. Nous retournons dans le lobby.
Il est 9h40, direction, notre premier petit-déjeuner personnage : Minnie’s Beach Bash Breakfast. Etant des fans des personnages, j’ai voulu miser sur les petit-déjeuner avec rencontres afin de gagner du temps dans les parcs sur ceux qu’on verrait déjà à ces moments là. Cela ne m’empêchera pas de faire la queue pour rencontrer certains plus tard (surtout à Magic Kingdom).
Le « Cape May Café » est un choix astucieux. Il dispose d’un des meilleurs petits déjeuners du complexe, et permet de rencontrer des perso dans des tenues inédites.
L’autre avantage des rencontres en petit déjeuner, c’est de pouvoir voir les personnages dans des costumes différents de d’habitude.
Nous nous enregistrons un peu en avance au podium, où la CM ne comprendra pas le nom que je lui donnerai. Ce sera classique pendant tout le séjour. Il faut dire qu’un nom très français qu’ils prononcent à l’anglaise, annoncé avec un accent français et prononcé en français, y a de quoi les perdre en route. Elle fini quand même par nous trouver (l’avantage de s’appeler Mickaël aux US…) et nous explique le fonctionnement du bippeur. Après chaque enregistrement à un restaurant, on nous remettra un bippeur qui se présente de cette façon.
Si certains sont habitués au Earl of Sandwich du Disney Village, le fonctionnement est approximativement le même. Une fois que notre table sera prête, le bippeur vibrera pour nous inviter à nous rapprocher de l’entrée afin d‘être pris en charge par l’équipe du restaurant. En fonction du lieu, le temps d’attente sera plus ou moins long.
Pour le Cape May, on n’attendra pas longtemps avant que le boitier ne vibre.
Une CM nous accueille à l’entrée et nous accompagne à notre table que je trouve immense.
Elle nous explique le fonctionnement et nous dit que notre serveuse arrivera bientôt pour prendre nos commandes. En effet, quelques instants après, une charmante CM arrive, tout sourire en nous souhaitant la bienvenue. Elle nous demande d’où on vient, et lorsqu’on lui dit qu’on est français, elle nous raconte une anecdote comme quoi sa famille est d’origine française et qu’elle porte justement un prénom français. Elle nous propose du jus d’orange, et nous demande ce qu’on veut boire comme boisson chaude. Ce sera café pour Mickaël, et moi je demanderai du thé. Elle nous dira d’aller nous servir et de bien prendre le temps de tout gouter, surtout les Mickey Waffles, parce que tout est vraiment bon. Elle nous dit également qu’on verrait Minnie, Donald et Goofy.
Je vais faire un premier tour rapide du buffet pour voir ce qu’il y a, et je repère déjà ce que je vais prendre.
Il y a énormément de choix et tout semble très bon. Il y a en plus un stand où on peut demander des crêpes avec les garnitures que l’on veut.
Je me servirai plusieurs fois. Dans un premier temps je teste la soupe de fraise, un cinnamon roll et un croissant. La soupe de fraise a été la meilleure que j’aie mangée de tout le séjour. Le cinnamon roll était très bon, par contre le croissant, bof.
Ensuite, j’ai pris une assiette de salé, également très bonne, surtout les pommes de terre.
Et j’ai pris ma première gaufre Mickey qui n’était pas bonne (beaucoup trop sèche), ainsi que 2 crêpes : une aux fraises, et une à la banane.
Pour accompagner tout ça, j’ai eu le choix ente plusieurs types de thé.
Je n’aime pas le thé industriel en général, mais là je ne ferai pas ma chieuse, et j’opterai pour du Earl Grey, et ce pour tout le séjour.
Au cours du repas comme prévu, nous verrons Minnie, Donald, et Dingo. Premières rencontres avec des personnages de tout le séjour, et rencontres formidables. Les personnages passeront même 2 fois à notre table.
Le restaurant en lui même est très beau (et grand), avec des illustrations sur les murs.
Nous demanderons l’addition à notre serveuse, et nous serons confronté à notre premier choix de pourboires (les fameux tips américains). Ce sera un peu moins de 20% cette fois, et pour tout le séjour également, exception faite du « Be Our Guest » et d’un bar, mais je reviendrai sur ces deux là un peu plus tard.
En sortant du restaurant, nous sommes repus, et bien content d’avoir choisi cette heure là pour manger. En effet, cela nous fera office de brunch.
Nous continuons vers la boutique de l’hôtel où nous remarquons déjà pas mal d‘objets sur lesquels on peut craquer. Mais les prix refroidissent directement. Personnellement, j’ai trouvé tout excessivement cher à Disney World, rien à voir avec DLP où il y a quand même quelques articles pas trop cher et potable. A WDW, hors les articles de « pacotilles », tout est cher, et ce encore plus du fait des taxes qui ne sont pas affichées.
J’ai eu le même sentiment. Les prix ont beaux êtres en dollars, et les articles exclusifs aux parcs floridiens, j’ai trouvé ça un peu cher dans l’ensemble. Cela ne m’empêchera pas de craquer à plusieurs reprises au grand dam d’Elia (je t’aime ma chérie <3).
J’essayerai un nœud de Minnie énorme qui ne doit pas aller à tout le monde, et Mickaël essayera un casque oreilles de Mickey version R2D2 (Star Wars is everywhere (et ce n’est pas une blague)).
J’effectuerai dans cette boutique les premiers achats du séjour : 2 pins. Nous testerons donc pour la première fois le paiement avec le Magic Band, si facile, si pratique… que je finirai par m’en lasser à notre retour de croisière et opterai pour les bons vieux billets.
J’ai adoré le principe des Magic Band pour tout (même si vaut mieux faire attention pour les paiements). A tel point que j’essayais de faire pareil avec mon portique d’entrée de l’appart et du boulot sans faire exprès…
Après cet achat, nous ressortons et tombons sur un CM qui entame naturellement la discussion avec nous, nous demandant combien de temps on reste. Il s’exclamera quand on lui répondra 3 semaines, mais ensuite en apprenant qu’on vient de France, il comprendra mieux et nous dira de surtout bien profiter du séjour et d’être à la maison.
Nous retournerons sur la plage du Beach Club tranquillement, en prenant quelques photos.
Puis, nous marcherons jusqu’à l’entrée d’Epcot, par simple curiosité évidemment puisque nous n’avions pas encore de ticket valide. On arrive en même temps qu’une des navettes fluviales reliant Epcot et Hollywood Studios.
On arrive à la mi-journée, et nous sommes partagés entre aller faire un mini golf, ou rentrer à l’hôtel. La chaleur et la fatigue auront raison de nous, et nous reprenons la voiture, direction le Art of Animation pour se poser au frais, finir de digérer, et voir ce qu’on peut faire du reste de notre journée.
De retour au Art of Animation, nous sommes confrontés à notre casse-tête de notre court séjour dans ce resort : où se garer ? Si la veille cela nous importait peu à cause de la découverte, aujourd’hui, nous aimerions quand même réussir à trouver le parking le plus proche de notre chambre. Nous tentons donc de nous garer à la limite Roi Lion – Little Mermaid, mais au final, on sera plus loin que la veille (try again).
Nous en profitons pour prendre le SUV en photo de jour (et en entier cette fois-ci).
On a alors pour la première fois, l’occasion de découvrir la vue de notre chambre de jour.
Une fois dans la chambre, j’ai bien envie de faire une sieste, car me connaissant, rien ne garanti que je tienne toute la journée sans m’écrouler à un moment. Mais je n’arriverai pas à trouver le sommeil.
J’en profite pour prendre la chambre en photo, et pour ranger tout ce dont nous n’aurons plus besoin avant notre départ pour le Port Orléans Riverside.
On profite tranquillement de la clim de notre chambre pendant une petite heure, puis, direction la piscine.
Nous avions la chance d’avoir juste à côté de notre bâtiment une quiet pool, ce qui fait que nous n’avions pas à aller bien loin pour faire trempette.
Le hasard fait bien les choses dis donc 😀
C’est donc tout sourire qu’on met tongs et maillots de bains et qu’on descend, sans serviette, à la piscine. Et là… Déception !
Ok, c’est cool la quiet pool, c’est calme, il y a peu de monde, mais qu’est ce qu’elle était petite. Et surtout, l’eau était froide. C’est une des choses à laquelle on n’a définitivement pas accroché : la température des piscines. D’accord, il faisait chaud, mais l’eau était tellement fraiche qu’une fois à l’intérieur, on osait plus sortir. De plus, moi qui ai les bronches fragiles, je savais que ça n’allait pas le faire de me baigner dans une eau comme cela.
C’est mon gros regret des piscines qu’on a pu faire : le fait que ça ne soit jamais chauffé. Je comprends qu’en Floride y’en a pas forcément besoin, mais quand être dans l’eau devient plus un calvaire qu’un plaisir, ça donne moyennement envie.
Ma seule consolation du moment, c’est d’être en face d’Ariel.
On rentre, on barbotte, on s’ennuie ferme, et au final, on restera à peine 10 minutes dans l’eau avant de sortir et constater qu’il n’y avait pas de serviette à disposition. A ce moment précis, je sais déjà que quelques jours après, je serai malade.
On retourne clopin-clopant dans la chambre pour prendre les serviettes (que j’avais par précautions mises près de la porte d’entrée). On se prendra un méga coup de froid d’ailleurs rien qu’en ouvrant la porte, alors que j’avais éteint la clim avant de sortir.
Ne voulant pas rester sur cette déception, nous décidons d’aller faire un tour dans la grande piscine de Nemo. Bien que le ciel soit grisâtre et menaçant, nous y allons quand même, en embarquant cette fois nos serviettes.
Et là, c’est pas du tout pareil. Il y a de l’animation, de la musique, et elle est bien plus grande. La température de l’eau y est également plus accueillante. On y passera une bonne heure à s’amuser, à écouter la musique sous l’eau, à se détendre. C’est vraiment les vacances.
Puis, on retourne dans notre chambre pour prendre une douche, et se préparer à retourner dans le centre-ville d’Orlando, direction… Orlando Eye.
L’envie m’a prise quelques jours avant de nous envoler pour la Floride de commander des tickets d’accès pour Sea Life et Orlando Eye. J’avais choisi un créneau entre 16h et 18h pour la visite d’Orlando Eye, ce qui nous laissait de la marge entre le shooting, le resto et le reste de la journée.
Nous prenons donc la route, et en peu de temps, nous sommes devant l’imposante grande roue, qui n’a pas vraiment l’air de tourner. Mickaël n’est pas très rassuré. Il a le vertige et il n’est jamais monté dans une grande roue. En plus, nous avions regardé quelques jours avant une vidéo de la roue à Disneyland Resort qui ne nous avait, mais alors pas du tout, convaincue.
Heureusement, Orlando Eye n’a rien à voir avec celle là. Ça ne bouge pas autant, et on ne sentira pratiquement même pas la cabine bouger pendant les 20 minutes.
Avant de débuter l’attraction, nous devons nous soumettre à une fouille de sac, puis nous sommes pris en photos devant un fond vert. Après la photo, on passe dans une salle où une vidéo promotionnelle d’Orlando Eye en 3D sera projetée. C’est un peu comme Soarin’, mais en beaucoup beaucoup moins bien.
Et encore, je pense qu’on pourrait ajouter le mot « beaucoup » encore une cinquantaine de fois derrière…
Ensuite, on embarque dans une cabine par groupe. Nous en aurons une rien que pour nous 2 puisqu’il n’y avait pas grand monde.
Nous avons eu la chance de tomber en plein pendant le coucher de soleil, et donc nous avons pu voir la ville illuminée. Au loin, nous avons même pu apercevoir Epcot (oui, encore et toujours, ce parc reviendra souvent). Tout au long de la visite, une voix off explique ce qu’on peut voir et dans quelle direction (à condition d’avoir le sens de l’orientation, ce que bien évidemment, je n’ai pas).
Il y a également des tablettes interactives dans la nacelle pour voir ce qui se trouve dans les différentes directions. Pour ceux qui ont le vertige, les nacelles sont plutôt bien faites pour ne pas ressentir le mouvement et ne pas montrer directement le vide sous les pieds.
A la fin de l’attraction, on essayera de nous vendre les photos prises au début, mais le prix nous refroidira une fois de plus.
On a beaucoup aimé cette attraction, avoir la vue panoramique sur la ville, c’était très chouette.
Nous avions des billets couplés à Sea Life, mais nous ne savons pas combien de temps prend la visite de l’aquarium, et nous sommes un peu fatigués, donc nous décidons de remettre cette étape à un autre jour.
C’est alors l’occasion pour nous de découvrir l’Orlando Eye de nuit, très beau. De plus, devant la grande roue se joue un petit spectacle de fontaine, un mini Dream, comme dira Mickaël.
On est tentés par un magasin Ben & Jerry’s vu qu’on n’avait toujours rien mangé depuis le matin, mais au final, nous nous abstenons et reprenons la route. Direction le Disney Car Care pour rendre la voiture, mais avant, nous ferons le plein pour moins de $10 à une station dans WDW même.
Faire le plein sans une vraie carte bancaire, c’est une tannée là-bas… Il faut aller au guichet, demander pour un certain montant de carburant ($10 en l’occurrence), mais tout en tenant compte que le prix au gallon (oui, ça n’est pas des litres) ne tiens pas compte des taxes ! Donc pour résumer, soit ça sera pas assez, soit ça sera trop. Mais si c’est trop, et bah ça sera en faveur du pompiste 😀
Alors en plus, on ne savait pas ce qu’il fallait comme carburant pour la voiture, car pas indiqué sur les papiers… Pour vous éviter nos galères, sachez que ça sera surement du « unleaded ».
Pour arriver au Car Care, nous sommes obligés de passer par le panneau d’entrée du parking de Magic Kingdom, qui porte alors encore ses habits d’halloween.
C’est le truc le plus illogique de tout le resort qui m’a été donné de voir. Le portique de Magic Kingdom ne donne pas que accès à Magic Kingdom : il permet d’aller au parking du parc, mais également le Disney Car Care, et les différents hôtels Deluxes de la zone. Et donc selon là où vous souhaitez aller, il faut passer à gauche ou à droite du portique, même si on ne veut pas aller à Magic Kingdom… (Oui, j’ai fini de râler)
Le retour de la voiture se fera sans encombre, et nous prendrons la navette gratuite d’Alamo pour aller finir la soirée au Polynésian.
Quand nous descendons de la navette, Mickaël est immédiatement séduit par l’entrée de l’hôtel, moi je suis un peu plus réservée. Ce n’est pas que j’ai pas aimé, c’est juste que ça m’a pas plus charmé que cela. Cela dit, il est vraiment très beau comme hôtel, et je m’y verrai bien pour une ou deux nuits pourquoi pas.
Nous décidons d’aller prendre un verre à « Trader Sam’s », et pour profiter de la fraicheur du soir, nous allons sur la Tiki Terrace. Nous trouvons très facilement une table proche de l’eau, avec une jolie vue sur le Grand Floridian et la Tiki statue.
Nous opterons tous les deux pour des cocktails avec alcool, vu que Mickaël n’a pas à conduire cette fois-ci (boiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire).
Je prends une Polynesian Pearl qui est un cocktail avec une liqueur de rhum, du lait de coco, du grand marnier, du jus tropical et de la cannelle ; Mickaël choisi un HippopotoMai-Tai, un cocktail avec du rhum ambré, du bacardi, du curaçao orange, de l’orgeat, du nectar d’agave, et et du jus de citron.
J’ai beaucoup aimé le mien, surtout à cause du lait de coco. J’ai un peu moins aimé celui de Mickaël que j’ai trouvé trop fort en rhum (et pourtant, j’adore le rhum !).
Le mien était bon, mais heureusement que je ne conduisais pas derrière 😀
Comme nous avons un petit creux, nous décidons de commander de quoi grignoter pour accompagner tout ça : un « hawaiian poke with sriracha aïoli » pour moi, et un « roasted chicken and pork pâté bânh mi sliders » pour Mickaël.
Mon choix ne sera pas fameux, j’ai pas vraiment aimé. Par contre celui de Mickaël était délicieux.
Pendant que nous mangions, un musicien est venu pour commencer à mettre de l’ambiance hawaïenne sur la Terrace.
On restera un petit moment à attendre que la serveuse veuille bien nous encaisser. On en aura pour assez cher, et je n’ai pas vraiment apprécié.
Pour ce prix-là, nous pouvons repartir avec nos verres souvenirs que l’on voit sur les photos au-dessus. Sinon, ce « resto » n’est pas vraiment un grand souvenir de WDW. Le service était très long, et les prix pas forcément toujours justifiés. Alors oui, c’est un deluxe, donc il faut s’attendre à ce genre de tarifs, et de plus la fatigue était en train d’arriver d’un coup. Mais cela ne sera pas un must-do pour un prochain retour.
Aux coups de 21h00, nous quittons le Polynesian pour le Art of Animation en décidant de prendre le monorail pour aller à MK chercher notre bus.
Nous attendrons un quart d’heure le bus, période pendant laquelle Mickaël n’arrêtera pas de me dire qu’il regrette déjà sa voiture. Je lui dis qu’au moins on évite le gros rush post-Wishes, et heureusement, parce que déjà qu’on a trouvé l’attente longue, je n’imagine pas si on était arrivés à ce moment là.
Le trajet jusqu’au Art of Animation ne sera pas bien long : une quinzaine de minutes à tout casser, mais on est claqués, et on est bien heureux de rentrer dans notre chambre pour se coucher après cette journée bien remplie.
Bilan de la journée (Fitbit) :
- Elia : 17 173 pas (11,63 km)
- Mickaël : 14 880 pas (10,25 km)