Un dauphin c’est beau, c’est mignon, et ça a la peau toute douce. C’est très très bizarre la première fois qu’on le touche.
Macaï est un rescapé. Il a été harponné pendant une pèche et a donc des cicatrices sur tout le corps. On ne peut qu’être attendri par cette belle bête lorsqu’on la rencontre.
Sa dresseuse nous fait interagir beaucoup de fois avec lui. On le nourrit, on le caresse, on lui fait un bisou. Il nage autour de nous, il saute, il fait des blagues à sa dresseuse. C’est un véritable bonheur.
Vous remarquerez sur les photos qu’ils en profitent pour nous acclimater à l’eau à fur et à mesure : juste le bas, puis la moitié, puis le corps entier. C’est qu’il fait plutôt froid dans cette eau, donc c’était plutôt bienvenue de faire comme ça 🙂
On ne voit pas le temps passer, tellement on est à l’aise dans l’eau. Etre en petit groupe ajoute réellement un plus aux interactions. Nul besoin de vous dire que je suis aux anges.
Mais comme toujours, toute bonne chose a une fin. On arrive assez rapidement à la fin de notre heure de rencontre, et il est temps pour nous de dire au revoir à Macaï. Mais avant cela, il reste un ultime moment « magique » : le dauphin va nous propulser chacun avec son museau. On voit d’autres groupes le faire, et j’avoue être moyennement rassurée par cette dernière interaction.
Je préfère laisser les autres passer avant moi, pour me donner du courage. Un des deux enfants déclare forfait, il n’a pas du tout envie de se retrouver seul avec le dauphin. Sa sœur ainée, pas plus rassurée que moi, décide quand même de se lancer. Si le départ est un peu laborieux, au final, tout se passe bien, et elle en rigole à plein poumons. Le temps que Macaï revienne, c’est au tour de Mickaël de s’élancer. Il aura pour l’occasion, un autre dauphin.
J’étais vraiment pas rassuré à ce moment là. Le dresseur nous dit de nous mettre poitrine contre planche, les mains bien accrochées dessus, et les jambes bien droites derrière avec les pieds collés. Sauf qu’à ce moment là, impossible de savoir ce qu’il se passe derrière, ou à quel moment cela commence.
Et bien je n’ai même pas eu le temps de dire « ouf » que je me retrouvais déjà propulsé à pleine vitesse de l’autre côté du bassin ! C’est une expérience comme on peut rarement en avoir, et tout ce que l’on arrive à faire, c’est rire avec ceux qui sont déjà passés juste avant. On voit le rivage se rapprocher très rapidement, et forcément, on n’a pas l’habitude de pouvoir nager aussi rapidement.
Par contre, faut pas avoir les pieds fragiles, parce que derrière, ça pousse ! On le sent un petit peu passer, mais on l’oubli assez vite après.
Puis, c’est à mon tour. Un des dresseurs me dit de ne pas avoir peur, que je vois bien que tout le monde y est allé et qu’il n’y a eu aucun souci. Je prends une grande inspiration et m’avance. Et j’attends. Parce que Macaï est un peu dissipé et est allé se promener de l’autre coté du bassin.
Il finit par revenir. Le dresseur me dit de me préparer. Je ferme les yeux et m’accroche à ma planche. J’entends son dresseur donner le signal, et me dit que quelques secondes plus tard, je vais sentir le museau du dauphin me pousser.
Mais non, toujours rien. Je tourne la tête, et là je sens un gros coup de tête sur mes pieds, qui me propulse une première fois.
Pas de panique. Le dresseur me dit que Macaï s’est loupé, ça arrive, qu’il retourne au départ et qu’il recommence. Il lui redonne le signal de départ, et effectivement, le dauphin s’élance une seconde fois. Sauf qu’au lien de me propulser, cette fois, il décide de me mordre les pieds. Une première fois, puis une seconde, et une troisième, et à me cogner fort avec sa tête.
Si à la première morsure je ne réagis pas vraiment (ou plutôt je réagis par un rire nerveux), à la seconde, je comprends rapidement que ce n’est pas du tout normal, et surtout, il me mord de plus en plus fort.
Ce n’est qu’à la troisième morsure que le dresseur commencera a bouger, ainsi que deux autres maitres-nageurs qui viendront m’aider à me défaire de cet apprenti requin en me ramenant vers le bord.
Et là, c’est le début de l’horreur. J’ai pied, mais un coup de dauphin ça fait mal, alors n’en parlons pas d’une morsure. Impossible pour moi de poser ma jambe gauche au sol, et encore moins de me tenir debout.
En état de choc, j’essaie de m’auto-convaincre qu’il n’y a rien de grave. Après tout, il m’a mordu, mais il n’y a pas une trace de sang, donc pas de blessure ouverte.
Mickaël qui était de l’autre coté du bassin arrive rapidement pour savoir comment je vais. Je lis la panique sur son visage, et j’essais de le rassurer. On attend une dizaine de minutes dans l’eau, et je retente de me mettre debout. C’est très douloureux, mais j’y arrive, et c’est une grosse victoire, car en vérité, ce que je ne sais pas encore à ce moment là, c’est que les dresseurs, vu les coups que je m’étais pris, et le fait que je ne tenais pas debout, craignaient que j’aie la jambe brisée.
De l’autre côté du bassin, on était loin de penser qu’il se passait quelque chose. Le premier coup où on l’a vu bouger un gros coup on s’est bien marrés puisqu’on y était passés juste avant.
Par contre, j’ai commencé à m’inquiéter lorsque je l’ai vu bouger une deuxième fois, puis une troisième en criant. J’ai directement pensé que quelque chose n’allait pas, je me suis dépêché pour la rejoindre (lentement forcément, puisque j’étais encore dans l’eau). J’ai beaucoup moins rigolé en la voyant allongée sur le côté avec les maitres…
On m’installe sur une chaise roulante, malgré mes insistances pour marcher. Ayant eu des problèmes aux jambes étant petite, j’ai depuis la hantise de me retrouver encore en fauteuil roulant, et donc je veux l’éviter au maximum. Mais rien à faire, je dois me plier à leurs exigences.
On me sort de l’eau, et là, on découvre l’état de ma jambe pour la première fois. Et on distingue très clairement l’endroit où j’ai été mordue pour la 3ème fois.
C’est parti pour tout un parcours de soin. Dans un premier temps on me ramène au niveau du vestiaire, où on me dit d’essayer de marcher. Je me lève et j’arrive en effet à marcher. Très lentement, très difficilement, mais je marche, et ça c’est le principal pour moi, et rien que ça, ça me rend heureuse.
La responsable des activités arrive, et me demande comment je vais, ce qu’il s’est passé exactement, et s’excuse platement pour tout. Elle me dit de me changer, et qu’ensuite, elle m’accompagnerait à l’infirmerie pour faire les premiers soins.
Je me change donc, et remonte sur ma chaise roulante pour qu’on me pousse jusqu’à l’infirmerie.
J’essaie tellement de ne pas penser au pire qu’à ce moment là, ma préoccupation, ce sont les photos qu’on a prises. La responsable me dit de ne pas m’inquiéter pour ça, ils s’en occupaient. A aucun moment, sur tout le trajet, je ne perds mon sourire. Je reste focalisée sur le fait que j’ai pu être en contact avec un dauphin et ça c’est merveilleux. Le maitre-nageur qui m’accompagne rigole avec moi et essaie de parler français aussi.
En fait, Elia n’étant pas dans son état normal à ce moment, il y a des choses dont elle ne se souvient pas très bien. Pour les photos par exemple, c’est à moi qu’elle a demandé pour que je m’en occupe.
Sur le chemin vers l’infirmerie, la photo avec le fauteuil que vous avez vu plus haut, je parlais avec la responsable des activités d’Atlantis. On parlait un petit peu d’où on venait, je donnais quelques informations sur Elia, et j’en avais profité pour demander comment on pourrait voir les photos pour en sélectionner quelques unes. C’est uniquement plus tard à l’infirmerie que j’ai pu le dire à Elia.
Une fois à l’infirmerie, on me remet une fiche d’accident, et j’attends que l’infirmière soit disponible. Une première arrive et commence à examiner ma jambe, et pas avec douceur. Forcément, elle me fait mal et donc je fronce les sourcils.
Elle n’est pas très positive et dit à la responsable que pour elle c’est grave et que je ne dois pas remonter sur le bateau, mais aller à l’hôpital pour faire une radio et rester en observation.
Si jusque là j’avais gardé le sourire, je commence sérieusement à paniquer en l’entendant. Hors de question pour moi de rester à Nassau, je veux remonter sur le Dream. Je refuse que ma croisière s’achève de cette manière.
Fort heureusement, l’infirmière en chef finit par me faire rentrer dans sa salle de soin.
L’infirmière en chef avait un accent anglais tellement fort que ça m’aurait pas étonné de voir une tasse de thé et un drapeau de la Grande Bretagne dans la salle d’examen 😀
Elle m’examine minutieusement, me demande de me lever, de marcher un peu.
Elle me réexamine encore, et me dit que j’ai eu beaucoup de chance, car ce sont les vaisseaux juste avant l’os qui ont pris le coup. Donc ils ont éclaté, et j’ai un gros hématome qui mettra du temps à se résorber, mais que ça ira. Elle me donne un cachet pour anticiper la douleur à venir et me demande si j’en veux d’autres pour remonter sur le bateau avec. Je lui dis non, car j’avais prévu le coup en prenant des comprimés codéinés dans la trousse à pharmacie (quand t’as la poisse comme moi, tu penses à tout !). Elle me donne quand même des bandes réfrigérées en me disant que je devais absolument garder la morsure au froid et la jambe tendue toute la journée et toute la soirée pour que l’hématome ne grossisse pas. Elle nous conseille également d’aller voir le médecin de bord pour un examen plus approfondi.
En parallèle, la responsable des activités a contacté le Dream pour les prévenir de l’accident. En dédommagement, elle nous a offert les photos de la rencontre ainsi qu’un agrandissement développé, et le remboursement de ma prestation. En plus, elle prend intégralement en charge notre retour au bateau en taxi.
En fait, pour vous donner l’ampleur de la chose, pour cette partie ce n’était pas la responsable des activités, mais sa supérieure. Elle est arrivée en mode sérieuse et excuses en nous annonçant tout cela. Vous vous imaginez bien que sur un territoire des Etats-Unis, la dernière chose qu’ils veulent c’est un procès et une mauvaise publicité.
Mais pour nous, cela nous passait un petit peu au dessus de la tête. Tout ce que l’on voulait sur le moment, c’était s’assurer qu’Elia allait bien.
Et quand bien même, il y a une chose que l’on a pas expliqué auparavant, mais lorsque nous sommes allés au D Lounge plus tôt pour récupérer nos bracelets, nous avons dû signer une décharge qui indiquait explicitement que Disney et Atlantis n’étaient pas responsable de « toute blessure ou mort qui pourrait survenir pendant l’animation ». Ouais, c’était un peu glauque à signer, mais on comprenait les risques.En s’excusant, elle nous a donné un sac qui contenait un agrandissement d’une photo de la séance, ainsi qu’une clé USB contenant toutes les autres photos qui ont été prises. Quelques photos n’étaient pas lisibles, mais on a tout de même pu en récupérer une très grosse partie.
Concernant le remboursement de la prestation, la supérieure avait indiqué que cela serait remboursé pour nous deux, mais on aura l’occasion d’en reparler plus tard…
C’est donc soulagés que nous montons dans un taxi pour retourner vers le port.
La chauffeuse du taxi en profitera pour nous taper la discussion et nous demander ce que l’on avait pensé de leur ville et de notre animation malgré l’accident. Elle était très gentille, et pas du tout poussive.
J’en profiterai qu’elle prenne un trajet hors tourisme pour prendre quelques photos de la ville, mais c’est loin d’être aussi joyeux que sur la plage à côté des bateaux et d’Atlantis…
Le taxi nous dépose, et on marche jusqu’au bateau, moi avec beaucoup de lenteur (déjà qu’en temps normal je marche pas vite xD ), mais toujours avec sourire. Finalement, à 15h45, nous sommes de retour à bord.
On pense à aller directement à Health Care une fois remontés sur le Dream, mais forcément, c’était fermé (et on s’en est rendu compte après avoir traversé tout le bateau puisque forcément, nous n’étions pas rentrés par la passerelle la plus proche).
En attendant que ça ouvre, on décide de monter se prendre à manger au Cabanas puisqu’il était encore ouvert. On ne va pas faire compliqué : ça sera frites, poulet pané, et glace pour ce repas.
On avait pas mangé le midi, et les émotions ça creuse !
A 16h40, nous retournons à Health Care, où on est accueilli par une CM. Je lui explique la situation, et là, elle m’annonce qu’il faut payer $200 juste pour un contrôle visuel. Heu… comment dire. J’ai certe une assurance pour ça, mais, Non merci. Je préfère garder cette somme pour plus tard si vraiment au final ça empire et que j’ai vraiment besoin de voir le médecin. Je demande par contre si elle peut nous donner des sachets de glace, car ceux fourni par Atlantis ne sont presque plus froid.
Puis on retourne à la cabine. En chemin, on croise Santanu qui nous demande comment s’est passé la journée. Nous lui racontons notre mésaventure, et il nous dit que si on a besoin de quoique ce soit, de ne pas hésiter à l’appeler directement. En parallèle, il a promis de nous ramener de la glace dans notre chambre quand il reviendrait pour ouvrir le lit.
On retrouve le calme de notre 7074, et on va se poser sur le balcon, en attendant que le Dream quitte Nassau, sous un beau coucher de soleil.
Nous rigolons de cette mésaventure en disant que c’est le genre de choses qui n’arrivent qu’à moi, et en prenant des photos de ma marque de guerre qui a déjà bien changée. J’ai maintenant un gros creux.
Mais bon, gardons toujours le sourire.
Etant bien en route vers Castaway Cay maintenant, nous avons un peu de temps devant nous avant le show du jour. Je décide d’aller prendre une douche afin de me détendre un peu.
L’effet des cachets pris à l’infirmerie commencent à ne plus faire effet, et je sens la douleur monter petit à petit. Mon regard a complètement changé par rapport à quelques heures plus tôt. Là, de retour sur le bateau, je commence vraiment à réaliser qu’on a frôlé la catastrophe pour de vrai, et que dans mon malheur, j’ai en fait eu beaucoup de chance que ça ne soit pas plus grave. J’essaye de ne pas trop cogiter, mais ce n’est pas évident quand tu es pessimiste dans l’âme, comme moi.Avant de prendre la route pour le théâtre, j’avale un cachet de codéine histoire de refaire descendre la douleur pour pouvoir profiter du spectacle, et à 18h20 nous partons pour découvrir « Villains Tonight » !C’est surement le show que Mickaël attendait le plus avec impatience.
Pour être tout à fait honnête, à partir du moment où on a quitté la cabine, je n’ai pratiquement aucun souvenir de ce qu’il s’est passé. Ça a été assez compliqué pour moi de garder la jambe tendue et au froid pendant toute la durée du spectacle, surtout que je le sentais dès que la glace n’était plus assez froide. Mais je ne voulais en aucun cas empêcher à mon homme de voir ce show. Il me semble que j’ai beaucoup ri et que j’ai trouvé le spectacle sympathique, même si j’ai moins accroché par rapport à celui de la veille (ça manquait de princesses et de paillettes xD)
Hades était le personnage clé du spectacle. Les Moires lui apprennent qu’il risque de perdre son titre de « Lord of the Underworld » parce que l’enfer est un endroit trop joyeux actuellement. Afin de prouver à tout le monde qu’Hades est l’homme le plus méchant qu’on puisse trouver, et que l’enfer n’est pas un endroit joyeux, il va faire défiler les vilains les uns après les autres sur scènes. Pour cela, il sera accompagné de Peine et Panique qui s’occupent surtout de faire les transitions et les bouffons 😀
J’avoue que je ne sais pas trop quel show j’ai préféré entre les Golden Mickey et Villains Tonight.
Mais dans tout les cas, ce spectacle était quand même super sympa. Y’a pleins de personnages que l’on ne voit jamais, Hades par exemple, et ils sont tous en face characters pour une fois.
C’est l’occasion de voir également les Moires, Ursula, Scar, Yzma et Kronk, la méchante Reine, Maléfique, le Capitaine Crochet accompagné de Mousse, Cruella d’Enfer, ainsi que Jafar avec Iago (ouf, la liste est finie).
Il y a énormément de blagues pendant tout le show, certaines un peu tordues pour peu que l’on ne connaisse pas bien l’anglais, et encore une fois, c’est le type de show que l’on peut rarement voir dans un parc Disney. Je recommande le spectacle si vous êtes sur le bateau !
Et si vous êtes pas sur le bateau, les caméras étaient toujours interdites, mais Youtube est votre ami 😀
A 19h20, à la fin du show, nous retournons dans la cabine où un éléphant nous attend.
Comme prévu, Santanu nous a ramené de la glace, et notre seau à glace en est rempli. Avec tout ce qu’on avait déjà dans le frigo, on avait largement plus de glace qu’il n’en fallait.
Sur le téléphone de la chambre, nous constatons que nous avons un message. Il s’agissait du manager de Port Adventures qui avait effectivement été mis au courant de l’accident par Atlantis, et qui venait aux nouvelles.
On se demande un moment si on va redescendre pour le diner. J’avais vraiment envie de gouter le menu classique de l’Enchanted Garden, mais je suis de plus en plus vaseuse. Avec la nuit tombée, la chute de la tension et du stress, et la douleur toujours présente même si atténuée, je suis complètement épuisée et je ne me sens pas capable de redescendre.
Je décide de me poser quelques minutes et en profite pour bander ma jambe afin de ne pas avoir à garder les mains en continu dessus (au bout d’un moment, les bras et le dos commencent aussi à fatiguer).
C’est impressionnant, mais ça m’a fait beaucoup de bien. A tel point que je me suis endormie sur l’épaule de mon homme.
Vu la fatigue je finis par capituler et on décide à passer commande au room service. Il s’est passé tout un tas de trucs que je n’ai pas suivi, alors je laisse Mickaël vous raconter cette partie là.
Et effectivement, il s’en est passé des trucs !
Elia s’est endormie en me disant qu’elle ne pourrait pas descendre pour manger. A partir de ce moment là s’en suit toute une histoire. On était effectivement dans le lit, puis tout à coup, on frappe à la porte. Je laisse Elia se reposer dans le lit pour voir qui ça peut être : c’était le manager de Port Aventures !
Il venait aux nouvelles pour savoir comment elle allait, et s’excuser pour cet événement. Pour cela, il m’indique qu’il va nous offrir une upgrade pour une prestation que l’on avait demandé pour le lendemain. J’aurai le temps de revenir là dessus, c’est l’intention qui compte mais c’était pas franchement utile…
Il en profite également pour me demander ce que l’on a prévu de faire pour le repas de ce soir, et je lui dis qu’on ne s’est pas encore décidé, cela dépendra de l’état d’Elia. Sur ce, il part en m’indiquant que le repas pourrait nous être remonté dans la chambre au pire des cas, et que si on avait le moindre problème, toute l’équipe de Port Adventures est au courant de l’incident du jour pour nous aider.Je repars dans la chambre où Elia était finalement réveillée. Je lui explique ce qu’il vient de se passer, puis lui demande si elle se sent mieux, ou si elle préfère manger dans la chambre. Etant encore sous le coup de la journée, elle préférait manger dans la cabine.
Et c’est à partir de ce moment que commence la course. Je décide de descendre au deck du stand Port Adventures afin de demander à ce que l’on nous aide. Malheureusement, je tombe sur un CM qui n’avait pas l’air d’être au courant de notre situation. Je lui explique notre problème, puis lui demande comment faire pour avoir notre repas de l’Enchanted Garden dans notre chambre. Il m’explique qu’il suffit d’aller demander le menu au restaurant, puis ensuite de passer la commande depuis le téléphone de la chambre.
Je le remercie, puis descend de plusieurs decks pour aller à l’Enchanted Garden. Je fais un petit peu de queue, pas grand chose, puis demande à l’entrée si je peux avoir un menu pour commander dans la chambre. On me répond que cela ne se fait pas, il faut directement appeler le standard pour passer la commande.
Et c’est reparti pour la montée des decks pour revenir à la chambre, prendre le téléphone, appeler le standard, puis se faire dire que cela ne se fait pas, on peut uniquement commander le menu du Room Service depuis le téléphone, puis se faire raccrocher au nez.A ce moment, je suis fatigué de tout ces allers-retours où j’ai l’impression de me retrouver dans la maison des fous.
Elia est fatiguée, en train de dormir, je veux qu’elle mange et qu’elle se repose une bonne fois pour toute.
Je la réveille donc, lui explique la situation, et on décide de commander un truc rapide au Room Service. Elle regarde, me donne son choix, puis se rendors.
J’appelle le Room Service, avec cette fois un vrai choix, puis on m’annonce que l’on sera servi dans une heure… De toute manière, pas le choix, on ne va pas se déplacer.Pendant qu’Elia dort et que j’attend, je regarde une nouvelle fois le spectacle « Villains Tonight » qui passe à la télévision pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer. Au final, je n’attendrai pas trop longtemps, ils seront en avance pour nous apporter à manger.
J’en profite pour vous dire que les plats du Room Service sont « gratuits ». Il n’y a que le service à payer, soit l’équivalent du tips du repas. C’est très simple, et ça part directement sur la note de la chambre.On a fait ultra basique : pour Elia ce sera des nuggets de poulet avec des frites, et pour moi un Hot Dog avec des frites.
Le repas sera englouti très rapidement, et on ne touchera pas aux cookies, ils resteront sur le côté pour un autre jour.
Une fois le repas terminé, il suffit de déposer les plateaux en dehors de la chambre devant la porte, et une fée magique s’occupera de l’enlever pour vous 🙂Après ce « copieux » repas, Elia me dit qu’elle a soif. C’est vrai que les plateaux n’ont pas été livrés avec de la boisson (parce qu’on ne l’a pas demandé), et ça ne serait pas de trop, même pour la nuit.
Je lui demande ce qu’elle aimerait, et je pars pour le deck 11 à la recherche du distributeur de boisson. J’ai du mal à le trouver, mais au bout d’un moment, c’est bon.
Je prend deux boissons gazeuses, puis redescend à notre chambre au deck 7… pour découvrir Elia dans les bras de Morphée. Je ne prend même pas la peine de la réveiller, je pose les boissons sur le bureau, éteint toutes les lumières et la TV, ferme le rideau, puis me met en pyjama pour la rejoindre dans le lit sans la réveiller. Ainsi se termine une autre journée plutôt chargée.
Au final, je me suis couchée vers 21h30, mais j’ai passé une assez mauvaise nuit. Déjà, nous avons dû échanger nos places dans le lit, chose qui nous perturbe à chaque fois, mais il m’était impossible de dormir droite, car ça appuyait sur la jambe à chaque fois que je voulais me rapprocher de mon homme. De plus, je me réveillais automatiquement dès que les sachets de glace n’étaient plus assez froids, donc environ toutes les 2h, et dès que je refermais les yeux, je revivais le moment de l’accident.
Je me réveillais de temps en temps aussi pour voir comment elle allait…
Heureusement, le lendemain promettait d’être une bien meilleure journée, du moins, c’est tout ce que j’espérais.
Bilan de la journée :
- Elia : 12 273 pas (8,31 km + 800 m en fauteuil roulant)
- Mickaël : 9 927 pas (6,84 km)