05h45, le réveil sonne. Nous sommes le Dimanche 01 Novembre 2015, une date marquée et entourée depuis des semaines, des mois, que dis-je des années même.
Ce jour nous l’avons tant attendu, tant rêvé, qu’à ce moment précis où le réveil sonne, il m’est encore difficile de croire qu’on y est enfin.
La nuit qui s’est écoulée avant aura été rapide. Rentrés chez nous à minuit et demi, nous ne nous sommes couchés qu’à 1h30. Impossible pour moi de trouver le sommeil, tandis que Mickaël lui n’a eu aucun souci à rejoindre Morphée. Ce n’est que vers 2h du matin que j’ai finalement réussi à m’endormir plus ou moins.
Idem pour le réveil. Bien que j’aie attendue qu’il sonne officiellement, j’étais déjà réveillée depuis une bonne demi-heure. Non pas que j’étais excitée ou angoissée par le voyage, non, juste barbouillée. J’avais mal à l’estomac, et c’est donc avec la nausée que j’ai débuté cette journée si spéciale.
Lorsque Mickaël se réveille, il m’annonce avoir également mal à l’estomac. Ayant diner tard la veille, j’hypothèse que nous n’avions pas fini de digérer avant d’aller nous coucher, ce qui a causé cette sensation étrange. Bien heureusement, la sensation n’a pas persisté longtemps et au fur et à mesure que les minutes se sont écoulées, nous nous sommes sentis mieux.
Le programme de cette matinée était assez simple : douche, derniers préparatifs, et aéroport.
Nous nous sommes d’abord occupés de tout ce qui concernait nos chats : changer les litières, remplir leur distributeur de croquettes, leur couper les griffes, et leur faire pleins de caresses d’amour. Puis, direction la douche pour bien se réveiller. On range les trousses de toilettes dans les bagages cabines, et hop, en voiture !
Sous un froid et un brouillard bien épais, nous prenons à 8h la direction de Lyon Saint-Exupéry, où nous arriverons au bout de 25 minutes de route.
On décharge la voiture, et on prend la route pour le terminal 2 d’où nous devons décoller 3 heures plus tard. Avec le sourire, évidemment.
Lorsque nous arrivons au terminal, il y a foule pour l’enregistrement. Mais heureusement, nous avons le droit d’emprunter la file Sky Priority d’Air France qui elle, est vide. Il n’y avait que deux dames devant nous.
Ce n’est pas du tout le même délire en enregistrement classique.
L’enregistrement se fera rapidement, en à peine 10 minutes. Je n’ai eu qu’à présenter ma carte d’embarquement, et le gentil monsieur au comptoir nous a retrouvés directement. On a eu un petit moment de stress quand il a scanné nos passeports (sait-on jamais ce qu’il peut arriver avec ma chance habituelle…), mais tout s’est parfaitement bien passé. Il a évidement enregistré directement les bagages sur Orlando, toutes les 3 à mon nom d’ailleurs. Il nous expliquera que nous devrons récupérer nos bagages à JFK pour les dédouaner, et ensuite les re-déposer pour qu’ils passent sur le vol Delta. Et voilà, le premier pas était fait. Il n’y avait plus qu’à… prendre la voiture et rentrer chez nous.
Mickaël: : Voilà ! C’était gentil de nous lire, à la prochaine !
Financièrement, il n’était pas avantageux pour nous de laisser la voiture aux parkings de l’aéroport, et surtout, je n’avais pas envie que Mickaël ait à conduire le jour de notre retour. Nous avions donc demandé à des amis de nous emmener à l’aéroport, mais comme nous avions 3 valises soutes et 2 bagages cabines, il était impossible que tout rentre dans leur voiture. Nous avons alors choisi l’option d’aller enregistrer les bagages pour ensuite rentrer déposer la voiture.
Le temps de faire l’aller-retour, il était 9h quand nous sommes rentrés. Juste le temps de faire une dernière vérification de routine, de câliner une nouvelle fois les chats.
A 9h20, nous prenons pour de vrai la route cette fois. En route pour le grand voyage, la grande aventure.
A 9h45, nous sommes de nouveau au terminal 2, et après avoir remercié notre ami, nous nous embarquons dans la file de sécurité, avec ses joies : sortir l’ordinateur, sortir le reflex, sortir les pochettes transparentes avec crème et liquide, enlever la ceinture. Mickaël ne sonnera pas, moi évidemment si. On me demande d’enlever mes chaussures, rien n’y fait, je suis donc bonne pour une palpation et un scan. D’ailleurs, j’aime toujours autant quand on me demande « vous permettez que je vous fouille ? ». En même temps, je n’ai pas vraiment le choix si je veux prendre mon avion derrière… Au final, ce qui bipait chez moi, c’était les baleines de mon soutien-gorge. Mieux vaut en rire, comme on dit.
Les contrôles sont une plaie, qu’ils soient français ou américain. Cela peut arriver que vous ayez à passer un contrôle pour chaque nouvel avion à prendre comme nous. Dans ce cas, voyagez léger : vêtement qui tient sans ceinture, chaussures qui s’enlèvent et se remettent facilement (ne pas faire comme moi en fait, je parle en connaissance de cause).
Notre vol devait décoller à 10h45, nous avons fini de tout ranger pour 10h10, et l’embarquement devait commencer 5 minutes plus tard. Forcément, AF étant AF, l’embarquement a commencé avec une demie heure de retard, car l’avion était arrivé en retard de Paris. Rien d’alarmant, ils ont bien géré et finalement nous décollerons uniquement avec 15 minutes de retard.
Comme nous étions Sky Priority, nous avons pu embarquer parmi les premiers, et ce d’autant plus que nous étions au 2ème rang de l’avion.
Ce Lyon-Paris à bord d’un A321 se fera sans encombre. Les sièges étaient confortables. Je n’ai pas vraiment apprécié d’être à l’avant de l’appareil, bien que ce soit un avantage immense pour le débarquement.
Après le décollage, on nous servira une collation. J’ai choisi du salé avec de l’eau, et Mickaël du sucré avec un café. Ce fût bienvenu car nous étions encore à jeun alors que nous étions debout depuis presque 6h.
Mes crackers n’étaient pas bons, et la madeleine de Mickaël avait juste un goût industriel, mais ça rempli son rôle quand même.
Le vol durera juste 50 minutes, ce qui fait que malgré le départ en retard, nous arriverons à l’heure prévue à CDG.
Pendant l’approche, nous avons eu la chance de voir la Tour Eiffel et la Défense, et moi qui suis une grande fan du château de Versailles, je n’ai pas eu la joie de pouvoir le voir d‘en haut, car nous étions à droite et le commandant a dit qu’il était à gauche. Qu’à cela ne tienne, je me suis consolée avec ce que j’avais, malgré le brouillard présent également sur Paris.
On débarque parmi les premiers, et on va vérifier notre porte d’embarquement.
Notre vol est le premier de la liste. A partir de là, on va avoir un long parcours pour passer du terminal 2F au terminal 2E porte M d’où notre vol pour JFK décolle. Il va falloir prendre un bus, et on mettra une bonne demie heure. Nous avions 2h de correspondance à CDG, ni trop peu, ni pas assez.
Arrivée au 2E M, nous avons pris le temps (enfin, surtout moi) d’acheter des macarons, 4 à Fauchons, et 4 à Ladurée. Le terminal est grand et très beau, avec des magasins de luxe partout, et pleins d’articles faisant envie. Mais moi, seul les macarons m’intéressaient. C’est un passage obligatoire à Ladurée quand je vais au 2E (ce qui pour moi veut dire régulièrement en fait).
Ensuite, on avance vers notre porte, et on commence à apercevoir le gros bébé qui va nous transporter jusqu’à JFK.
Notre joli AF0006, qui sera un vol super agréable, peut-être un des meilleurs qu’on ait passé.
Les photos ne lui rende pas forcément honneur, mais il est vraiment énorme, et ça se voit à l’intérieur.
Je m’extasie. Ça y est, je commence à réaliser, on va aux États-Unis, dans quelques heures, on sera sur le sol américain, et je réaliserai un de mes rêves de toujours.
On sourit, on se prend en photo, et puis on voit la file d’attente pour l’embarquement !
Et là, on a vraiment été heureux d’être en Premium Eco et de pouvoir embarquer en priorité. On avance donc vers la file Sky Priority, où un agent nous donne la fiche pour l’immigration à remplir. On embarque très rapidement au final, on ne fera même pas 5 minutes de queue. 3 chemins s’ouvrent devant nous, nous prendrons le 3ème car nous sommes à l’étage.
A savoir qu’au final, quasiment tout l’étage est Sky Priority dans un A380 puisque l’on y retrouve majoritairement la Premium Eco, la Business, et la sacro-sainte Première (que vous ne pourrez voir que si vous êtes en Première, car c’est une localisation à part :D). Il n’y a que quelques sièges tassés au fond de l’étage pour l’Eco classique.
On découvre l’intérieur de l’avion…
Que dire de la premium éco ? On ne regrette pas du tout d’avoir choisi de prendre cette classe. On avait tellement d’espace, un vrai bonheur !
On pouvait étendre les jambes pleinement, et en plus, comme les fauteuils sont dans des coques fixes, on n’est jamais dérangé par la personne devant qui voudrait abaisser son siège.
Les fauteuils en questions sont très confortables. Un oreiller et une couverture chaude. (Quand on est monté, il faisait une chaleur étouffante, mais croyez-moi, dès qu’ils ont mis la clim, j’étais bien contente de l’avoir)
Sur le coté hublot, se trouve des cassiers très pratiques où on peut ranger des effets.
2 bouteilles d’eau sont offertes en plus, et les écrans en face sont grands.
Sur l’A380, 3 caméras sont disposées, une à l’avant, une sur l’aile arrière et une au dessous, ce qui permet d’avoir des images pendant le vol (bon par contre l’intérêt est nul quand on survole l’atlantique les ¾ du temps).
Après s’être installé, les hôtesses nous offrent une trousse dans laquelle se trouve une paire de chaussette, un masque, des boule-quies, des protections pour les casques et une brosse à dent.
L’embarquement des écos est un peu plus long que le notre. pendant ce temps, on découvre un peu notre écran et ce qu’il nous propose en divertissement.
L’embarquement finit enfin, et le commandant annonce qu’on largue les amarres, avec une demie heure de retard.
C’est parti, on s’envole pour les US, pour 3 semaines d’aventures!
La phase de décollage passée, on finit de remplir nos fiches de douanes, et comme la faim commence vraiment à se faire sentir, on entame les macarons.
Tous étaient bons, mais j’ai préféré ceux de Fauchon.
Il est 15h, le personnel naviguant nous distribue les menus, et vient le moment de l’apéritif. Le steward passe avec son chariot pour nous proposer boisson et amuse-gueule. On a même droit à un joli arc en ciel dans la cabine pour saluer ce moment.
Si ça c’est pas un signe qu’il faut boire, je sais pas ce qu’il faut de plus !
Mickaël optera pour un Canada dry, moi je prendrai un Coca. J’ai hésité pour le champagne, mais n’étant pas au mieux de ma forme déjà, j’ai préféré rester sur du soft.
J’ai trouvé ça bien meilleur que ce que nous avions eu sur le Lyon-Paris, mais c’est peut-être parce que j’étais affamée que je les aient mieux appréciés.
A peine le temps de finir ça, qu’une hôtesse vient nous voir avec nos plateaux repas. En effet, pour ce vol, j’avais décidé de nous commander des menus spéciaux Italien. Du coup, nous avons été servi un peu avant les autres.
Le plateau nous présentait le menu suivant :
Alors qu’on pensait la distribution alimentaire terminée, une hôtesse repassera pour offrir à chacun une petite boite souvenir.
Elle contenait des chocolats Fauchon, ainsi qu’une pâte de fruit.
On nous proposera ensuite un digestif que nous déclinerons, puis on nous débarrassera.
On passe alors en mode croisière pour des heures hyper longues. Moi je regarderai d’abord « Inside Out », puis « Les Minions », mais je m’endormirai devant au bout de 10 minutes.
Mickaël regardera également « Inside Out », puis comme moi « Les Minions ». Et pareil, il s’endormira devant, sauf qu’a la différence de moi, il aura le courage de reprendre la lecture à son réveil.
Je voulais absolument le voir au moins une fois avant d’aller à Universal, juste au cas où…
Moi au réveil, j’ai préféré m’occuper à rédiger l’intro et la première partie de cette journée pour m’occuper.
Environ 1h avant l’atterrissage, les hôtesses nous distribuent une collation. Je prendrai en plus un coca et un café, histoire de m’aider à me réveiller.
Café pour moi. Fallait tenir un minimum pour conduire plus tard !
Le jus d’orange n’était pas bon (c’était de l’industriel et je suis habituée au 100% pur jus), mais sinon c’était convenable.
Le temps de nous débarrasser, et ça y est, on amorce notre descente vers New-York. La curiosité nous amène à ne pas lâcher les hublots des yeux, pour avoir les premiers aperçus de ce pays que nous ne connaissons pas encore.
L’atterrissage à JFK sera un peu violent, mais l’essentiel est quand même qu’on arrive entier (comme toujours). Au final, on atterrira avec près d’une heure d’avance sur l’horaire prévu. Nickel… ou pas, car on va rouler longtemps, longtemps, très longtemps, avant d’arriver à notre porte.
Pas de stress, on est Sky Priority, donc on débarque en priorité avant toute la zone éco, et en plus comme notre correspondance est dans moins de 3 heures, on a droit à un coupe file pour passer l’immigration.
Tout cela cumulé, entre le moment où on a quitté nos sièges et qu’on est arrivés devant l’agent d’immigration, il s’est écoulé à peine 10 minutes.
Le passage devant l’agent d’immigration s’est déroulé sans soucis. Mickaël n’a pas eu de question, moi on me demandera si j’ai été au Libéria ou dans un pays touché par Ebola. Pourquoi ? Aucune idée. Mickaël et moi on a exactement les mêmes visas sur nos passeports donc pourquoi moi ? Mystère.
Parce que t’es black 😀
On se dirige ensuite vers les bagages. En théorie, là aussi on aurait dû avoir nos bagages en priorité parce que nous avions un bandeau AF Sky Priority dessus, mais on est dans le fief de Delta, donc ça n’a pas été le cas.
En gros c’est simple : si tu es Sky Priority, mais que tu viens d’Air France, tu es considéré comme un passager classique pour Delta.
J’ai été un moment en stress de pas voir nos 3 valises arriver, mais elles sont apparues au bout de 20 minutes.
On les récupère, et on part direction la douane, où on ne nous posera même pas une seule question.
Donc tout ça nous aura pris une demi-heure. On part à la recherche du stand Delta pour re-déposer les bagages, et là on cherche à comprendre comment on passe du terminal 1 au terminal 2.
Particularité de l’aéroport JFK : il faut sortir d’un terminal pour re-rentrer dans un autre, mais en passant par dehors.
On sort une première fois et on est reçu par un taximan qui nous saute littéralement dessus. Sympa l’accueil dit donc… On est un peu paumé. Ça me paraît bizarre, je retourne donc à l’intérieur poser la question, et on nous confirme qu’il faut sortir mais partir sur la droite.
Forcément, à sortir d’un terminal, cela signifie qu’il faut repasser la sécurité pour les bagages cabines.
C’est reparti pour la galère… Mais ça avance carrément plus vite qu’en France. Déjà parce qu’il n’y a pas besoin de sortir la pochette avec les liquides, ni l’ordinateur, et surtout, parce qu’on passe par le scanner intégral. Ça fait un peu bizarre la première fois, mais c’est hyper rapide et pratique.
Le temps de se rhabiller, et nous avons tout passé en 45 minutes. Devant nous, 2 longues heures d’attente pour notre correspondance pour MCO.
On tourne dans l’aéroport. La première chose qui nous étonne, c’est qu’il y a des tablettes absolument partout ! Il y a un Wendy’s, et comme je sais que Mickaël voulait le tester, et que moi j’ai un billet de $100 à casser, je lui demande s’il veut se prendre quelque chose. Mais forcément, après tout ce qu’on a manger sur AF, on n’a pas très faim, donc on ne prendra rien.
On trouve un endroit où s’asseoir, et Mickaël troc sa carte sim Orange pour la sim AT&T que nous avions commandé à distance. Quelques jours avant le départ, nous l’avions activé sur internet, mais on ne captait rien en France et ça l’inquiétait un peu. Aucun problème sur le sol US, elle fonctionne parfaitement. On en profite pour checker mails et Facebook, et surtout, on reçoit les premiers messages de Sivan, notre photographe, avec qui nous discuterons une bonne demi-heure.
On souhaitait avoir une carte sim avec data dès notre arrivée pour nous faciliter la vie, mais sachez que vous pourrez trouver des bornes d’achats de sim un peu partout aux US si cela n’est pas votre priorité.
Puis, vient enfin le moment d’embarquer sur le vol Delta, dernier calvaire avant de toucher le précieux sol d’Orlando.
Ah Delta ! Que je n’aime pas cette compagnie. Alors même qu’on n’était pas parti, ils ne me plaisaient déjà pas, mais alors voyager avec eux ne m’a pas du tout convaincue.
Pour ce baptême avec Delta, nous entrons dans un avion à l’éclairage bleu fluo qui explose les yeux (et de nuit, c’est loin d’être agréable…). Ce n’est ni le même confort, ni le même espace que l’A380 que nous avons laissé de l’autre côté de JFK, mais cela fera bien l’affaire pour les 3h10 de vol prévue à l’origine.
Troiiiiiiiiiiiiiiiiis heuuuuuuuuuuuuuures diiiiiiiiiiiiiiiiiiiix mon diiiiiiiiiiiiiiiiiiieu, c’est tellement long ce trajet…
On est monté parmi les premiers (une fois de plus grâce à la Sky Priority), ce qui nous a permis de pouvoir ranger nos bagages cabines dans les coffres sans soucis. Les coffres sont tellement petits qu’il était impossible de mettre nos valisettes dans le sens de la longueur, alors qu’elles sont vraiment petites.
A petit avion, embarquement rapide. On décollera pratiquement à l’heure, et on dit bye bye à New-York. Ce fut bref, mais je ne t’ai pas du tout aimé.
Le commandant nous annoncera alors que le temps de vol prévu est de 2h20, ce qui nous ravira car avec la fatigue, on commençait sérieusement à avoir du mal. On est tellement fatigué, qu’on n’a même pas le courage de sortir la tablette pour lancer un film.
Et pour arranger le tout, le vol ne sera pas du tout calme et secouera. Il fait noir, on n’est pas au niveau des ailes, résultat, je panique énormément. Mon traumatisme d’il y a 10 ans refait surface, et on n’est pas loin de la crise d’angoisse.
Pour me changer les idées, Mickaël me propose de jouer à un « Qui est-ce ? ». Heureusement, cela marchera bien et petit à petit, j’arriverai à me détendre.
« Qui est-ce ? » version Disney, bien entendu !
On nous proposera de quoi boire et grignoter. Mickaël testera son premier Coca-Cola américain qui n’aura pas de goût, et moi je prendrai juste de l’eau.
De tout le voyage, j’ai trouvé que les sodas américains n’étaient pas si sucrés que ça par rapport à la France. C’est pas plus mal, mais je trouvais que ça n’avait pas de goût au final.
En tant que grignotage, l’hôtesse proposera un cookie, ce que j’accepte, sauf que ce qu’elle me tendra ne ressemblera en rien à un cookie.
Après cela, Mickaël et moi nous endormirons pendant environ 30-40 minutes. Quand je rouvrirai les yeux et regarderai la montre, je soupirerai en voyant qu’il reste encore 1h de vol. Là je me suis dit qu’on avait de la chance que le vol soit moins long que prévu.
Lorsque Mickaël se réveille, il a la même réaction que moi et soupire. On a trouvé ce vol tellement long !
Deuuuuuuuuux heuuuuuuuuuuuuures viiiiiiiiiiiiiiiiiingt mon diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieu !
On finira quand même par amorcer la descente vers Orlando.
On atterrit finalement après 2h de vol, donc avec une heure d’avance sur l’horaire initiale. Le temps de rouler et se garer, on sort de l’avion avec 40 minutes d’avance et un gros Ouf de soulagement. Le voyage est fini. Il ne nous reste plus qu’à récupérer les bagages, la voiture, et direction WDW !
Pour les bagages, je ne m’inquiète pas. En effet, pendant qu’on attendait la fin de l’embarquement, nous les avons vus être chargés dans l’avion, donc c’était certain qu’ils étaient sur le vol.
On prend le train qui nous emmène du terminal d’arrivée au lieu de récupération des bagages, et on arrive donc ainsi dans le fameux hall de MCO.
A ce moment-là, je ne ressens absolument aucune émotion. Je suis tellement claquée que ma seule envie, c’est d’aller au lit. N’en parlons pas de ma moitié qui n’arrête pas de bailler mais qui en plus va devoir conduire.
La livraison des bagages sera bien plus rapide qu’à JFK (forcément, y avait beaucoup moins de monde aussi). On les récupère et on prend la direction des loueurs de voiture. Nous avions décidé de louer une voiture pour une seule journée, car nous avions un shooting photo à 7h le lendemain, et donc il était plus pratique pour nous d’avoir une voiture dès la veille au soir. Ma grande inquiétude était la fatigue de Mickaël et sa capacité à conduire après toutes les heures de vol qu’on venait de faire, mais il m’avait assuré que ça le ferait.
Le pouvoir du café était avec moi.
On va donc au comptoir d’Alamo, et on est alors confronté pour la première fois à notre premier vrai accent américain. Le mec parlait tellement vite que même moi j’avais du mal à le comprendre. Je comprends juste des bribes d’upgrade, plein de carburant, auxquels je dis non directement. Il fait signer le contrat à Mickaël qui minutieux le relit bien en entier avant de le signer.
C’était notre première fois dans le pays et c’est facile de souscrire à des trucs dont on ne veut pas en signant sans relire. Mais ça va, Alamo était plutôt réglo en général.
Ensuite, l’agent nous demandera si on a de la monnaie pour les péages, sinon il pourrait nous en faire. J’avais un billet de 20 sur moi, donc il nous souhaite une bonne route et nous indique où aller récupérer la voiture.
On s’avance, mais quelques pas après, on a un doute, et je fais donc marche arrière pour aller lui redemander vers où aller.
Une fois de plus, nous étions dans la bonne direction. On sort du hall, et là, on ressent la chaleur humide de la Floride pour la première fois. Ça me rappelle la Martinique, ça me fait un peu bizarre.
Quand tu arrives de la France où c’est l’automne, ça fait un peu bizarre, mais on s’y fait plutôt rapidement au final.
Concernant les directions dans l’aéroport, c’est très bien fait. Qu’on souhaite se diriger vers les locations de voitures, vers le Magical Express, ou autre part, c’est directement indiqué à la sortie, donc pas de stress.
Il est temps d’aller récupérer notre voiture. On se présente à l’agent avec notre contrat, et là, elle nous annonce qu’elle a plus de voiture dans notre catégorie et nous demande si avoir un SUV pour le même prix ne nous dérange pas. Honnêtement, vu l’heure et la fatigue, moi, même une Twingo m’aurait convenu. Mickaël était un peu hésitant, mais a accepté. Elle nous dirige donc vers la zone des SUV et nous dit de choisir la voiture qui nous convient.
D’accord, on voit la première voiture, elle nous paraît énorme ! On décide de continuer à avancer, mais en fait, elles sont toutes plus énormes les unes que les autres. On décide alors de revenir à la première, une Hyundai Santa Fé. Elle est tellement grosse que même en reculant, je n’ai pas pu la prendre en photo en entier. Mickaël est un peu perplexe et me dit qu’il n’est pas certain de réussir à la conduire.
Ça m’a un peu fait peur sur le moment, car il y avait la fatigue du voyage, on ne savait pas quelle quantité de carburant ça pouvait engloutir, et je n’avais surtout jamais conduit de voiture aussi grande. Et sans assurance garantie, il vaut mieux en prendre soin des voitures !
Maintenant, il faut savoir que l’on a fait 4 réservations de voitures Alamo sur le séjour. A chaque fois, la même catégorie demandée. Et bien sur les 4 réservations, nous n’avons jamais eu la même voiture ! Maintenant, surprise sur les 3 restantes 😀
Evidemment avec un SUV, pas de soucis pour caser toutes les valises dans le coffre.
Pour monter dans la voiture, c’est presque une gymnastique vu qu’on est plutôt dans la moyenne basse de la population niveau taille. Mickaël est obligé de monter le siège au max pour pouvoir voir la route.
Moi je n’ai rien touché. Je me suis juste installée, et ce qui m’a le plus dérangé dans cette voiture, c’est la clim et la forte odeur de nettoyant qu’il régnait à l’intérieur.
Mickaël fait ses réglages habituels (rétros, vérification des phares, niveau du carburant) et cherche à comprendre le fonctionnement de la boite automatique qu’il va utiliser pour la première fois.
Une fois tout cela fait, on branche notre ami Google Maps, et direction le Art of Animation !
Ahhhh, nous y voilà. Je vous présente notre meilleur ami de tout le séjour qui est la principale raison de notre achat d’une carte sim US avec data : Google Maps ! Je suis déjà un habitué de ce GPS en France, car les indications sont claires, les informations trafic sont toujours correctes, il ne consomme pas énormément de data, et en plus il est gratuit. Il a donc tout naturellement été mon premier choix. De tout le séjour, il ne nous a jamais perdus, mais attention, ça n’empêche pas de regarder la ville sur le PC avant le départ pour se faire une idée globale des lieux :p
Je ne compte pas le nombre de fois où Mickaël me dit « elle est tellement énorme » dans les premières minutes de la conduite. Puis, on découvre les routes américaines, super larges. On voit pleins de panneaux de publicités pour les différents parcs d’attraction de la ville, et on aperçoit aussi Orlando Eye qu’on aura du mal à appeler par son nom, étant plus habitué à London Eye (bizarrement, les panneaux de pubs étaient surtout pour WDW et Universal, je me demande bien pourquoi…).
On passera 2 ou 3 péages en passant par les guichets, et on payera au total $3.
Et puis vient le moment d’entrer sur le territoire de WDW.
Je demande à ce moment-là à Mickaël s’il réalise enfin qu’on y est, et il me répond que non, en ajoutant qu’il réalisera surement quand il verra le château. C’est vrai que lorsqu’on va à Disneyland Paris, moi je réalise seulement que lorsqu’on se retrouve devant le DLH avec l’horloge Mickey, donc c’est moyennement étonnant.
Pas plus d’émotion que ça au passage du panneau. Je suis curieuse de voir si on voit des signes Disney, mais hormis les pubs Disney Vacation Club, pas grand-chose (les pubs DVC se trouvent juste partout, que ce soit les hôtels, les parcs, les routes, par-tout).
Peu de temps après, on arrive à l’entrée de notre premier pied à terre du séjour.
On arrive à la barrière du contrôle d’accès des voitures, où le CM nous demandera notre nom et nous indiquera où se garer pour aller faire le check-in.
Et là, j’ai un méga grand sourire qui s’affiche : je vois l’immense image d’Ariel sur la façade du bâtiment.
Elle n’est pas seule, car Flash, Nemo et Simba lui tienne compagnie.
J’ai une sensation bizarre à ce moment-là. C’est assez étrange de se retrouver en vrai devant des bâtiments qu’on a vu en photo plusieurs fois. Je suis en tout cas déjà séduite par la décoration extérieure.
On se dirige vers l’accueil, et je dois dire que l’intérieur est aussi beau, voir plus, que l’extérieur.
Il y a en plus sur les murs de jolies croquis.
Et un mur avec des images.
On trouve également une entrée pour la boutique
Et une entrée pour le food court un peu plus loin.
Mais pour le moment ce qui nous intéresse, c’est d’aller récupérer notre chambre et nos Magic Bands.
Nous sommes accueillis par une gentille CM qui sera la première (d’une longue liste) à me dire qu’elle adore le tee-shirt que je porte. Elle nous dit tout un tas de trucs qu’on ne saisit pas sur le moment à cause de la fatigue, puis nous donne le plan du resort en nous notant notre bâtiment et notre numéro de chambre. Comme je l’avais demandé, nous somme en étage élevé, dans le bâtiment 7, chambre 7722.
Elle nous indique comment nous y rendre à pied, puis en voiture, nous remet nos Magic Band, et nous souhaite un bon séjour.
Nous retournons à la voiture pour s’avancer vers la zone Little Mermaid, zone que j’avais évidemment choisie dû à mon adoration pour Ariel (c’était également ce qui me plaisait le plus sur toutes les chambres que j’avais pu voir en photo sur le resort, donc pas de batailles à ce niveau-là). Nous montons au 3ème étage du bâtiment 7, et devant notre chambre, cette vue s’offre à nous.
Avec cette dernière constatation, toutes mes demandes faites au check-in online sont respectées.
On passe pour la première fois notre Magic Band sur la serrure de la porte pour la déverrouiller et nous entrons dans ce qui sera notre chambre pour les 3 prochaines nuits.
A ma grande (et agréable) surprise, la tonalité de la chambre est beaucoup plus soft et moins flashy que je le pensais. J’ai beaucoup aimé la décoration. La chambre était très spacieuse et on sentait que c’était relativement neuf.
Nous avons en plus eu la chance d’avoir un lit King size.
Une table basse se trouve juste à l’entrée, avec un miroir au-dessus, et juste à gauche il y a le meuble de rangement avec la télé dessus et le frigo en dessous.
Sur le mur de séparation avec la salle de bain, on trouve un tableau d’Eric, et on peut tirer le rideau de séparation.
En face, il y a un porte manteau en forme de pieuvre.
Coté salle de bain, il y a une vasque surplombée d’un second miroir. On trouve aussi une table à repasser, un fer et un coffre-fort.
La salle de bain en elle même est séparée de ce coin par une porte. On y trouve les toilettes avec au dessus des étagères portant les serviettes et le savon/shampoing. Le mur du fond de la baignoire représente la grotte d’Ariel, et justement la belle sirène se trouve sur le rideau. Je passerai cette fois sur le mécanisme étrange des douche aux US…
Le temps de faire un tour rapide de la chambre, de déposer les valises, et nous ressortons pour aller chercher de quoi manger au food court.
Il est environ 22h30 et le food court ferme à 23h donc on ne traine pas vraiment en route. Sur le chemin, on découvre la décoration de notre resort, avec pleins de belles touches sur la Petite Sirène, le Roi Lion et Nemo, et on croise également des guests qui rentre de la dernière soirée Halloween de l’année (et oui, on est arrivé un 1er novembre, mais il y avait encore une soirée Halloween !).
Au food court, on regarde un peu ce qu’il y a. Je craque littéralement sur un cupcake que je trouve très beau (et qui ne sera pas bon), et on décide après un petit tour rapide, de prendre une petite pizza pour 2 (« petite » pizza. Sachez que « petit » n’existe pas aux US, on l’apprendra bien assez vite).
J’en profite pour casser mon billet de 100$. La caissière me dit elle aussi qu’elle adore mon tee-shirt, et qu’elle ne l’avait jamais vu avant.On retourne tranquillement dans la chambre, et voilà notre premier repas sur le sol américain.
On n’arrivera pas à manger le cupcake qu’on mettra au frigo pour le lendemain matin (enfin ça, c’est ce qu’on s‘est dit à ce moment).
Il est minuit, cela fait plus de 24h que nous sommes réveillés désormais, nous sommes fatigués, et il est plus que temps d’aller au lit, après avoir pris une douche bien méritée. Une courte nuit nous attend, mais nous sommes contents, car à partir du lendemain, les vacances commencent réellement.