Nous y voilà. On a atteint la date de la fin de ces vacances. Après un réveil en douceur, nous préparons les dernières affaires pour quitter le Coronado Spring. Nous avons vraiment aimé séjourné dans cet hôtel, tellement que nous envisageons directement d’y revenir pour un autre séjour.
Nous faisons un dernier checking des placards, dessous de lit et coffres, on ferme les valises, et nous partons en disant adieu non sans regret aux love-bugs que nous croisons sur le chemin en repartant à la voiture.
Puisque notre vol ne décollait qu’en début de soirée, nous avons choisi de dépenser nos derniers crédits repas dans le premier restaurant que nous avions fait en 2015, au Cape May Café.
Le Cape May Café était notre premier restaurant en 2015, cette fois on finit par celui-ci 😁
J’y avais donc réservé pour 10h15, histoire que le buffet couvre également le repas de midi pour nous. Nous retrouvons avec plaisir le Beach Club, qui est un des deluxes qui me plait le plus (la ressemblance avec le Newport et les DCL n’y est pas pour rien). Si seulement nous étions riches… (j’irais au Grand Floridian, faut pas déconner non plus !)
En attendant d’être installé à table nous profitons du lobby, et Hanaé profite encore un peu de son ballon Mickey.
Note : comme c’est le dernier jour, le reflex est rangé bien au chaud dans les valises, donc on se contente de l’iPhone.
Le buffet du petit-déjeuner du Cape May Café est tout ce qu’il y a de plus classique, avec toutefois un stand d’omelette fait sur mesure. Nous serons surpris par notre serveur du jour qui parle Français et nous annonce être algérien émigré aux US depuis 20 ans.
Mais si nous avons choisi ce restaurant, c’est évidemment parce que c’est un restaurant personnage, l’un des seuls hors parc. Et donc il permet non seulement de gagner du temps puisqu’il n’y a pas tout le trajet parc, mais aussi de faire du meet’n’greet. Et on s’est régalés.
C’est très honnêtement le meilleur meet’n’greet qu’on a fait du séjour, Hanaé était au top de sa vie, surtout quand Dingo est arrivé. Elle riait, tapait dans les mains, ça a vraiment permis de clôturer le séjour en douceur.
Elle aime bien les personnages, mais Dingo c’est vraiment le personnage qu’elle adore en lui faisant des énormes câlins à chaque fois.
En plus, comme nous avons réservé un des derniers créneaux, il n’y a plus grand monde dans le restaurant ce qui permet aux personnages de rester plus longtemps à notre table. Nous avons même pu voir un jeu entre Donald et Daisy avec Donald qui cherche Daisy et simule un coup de foudre renversant quand elle apparaît enfin.
Nous avons vraiment bien profité du restaurant, et avant de reprendre la route vers Miami, nous faisons 2 haltes dans l’hôtel. La première est auprès d’une famille, à qui nous cédons le ballon Mickey d’Hanaé au petit garçon qui les accompagne (le truc absolument impensable aujourd’hui pour plein de raisons). La seconde est à la boutique, pour utiliser nos derniers crédits, en prenant des boissons fraîches pour tenir la longue route qui nous attends.
Le ballon étant en parfait état, même en le traînant tout le séjour, cela aurait été dommage de devoir le jeter comme ça. Et même si on l’avait dégonflé proprement, on aurait pas pu le regonfler chez nous, donc autant qu’il serve à quelqu’un (qui avait l’air très heureux d’avoir gagné un ballon 😉).
Petit truc qui m’a fait rire en allant aux toilettes : il y a encore tout le coin qui était réservé aux téléphones fixes, chose que les plus jeunes aujourd’hui ne comprendrait pas x)
Ca y est, on a la confirmation qu’on a bien utilisé tous nos crédits !
Ça permet également de se rendre compte qu’il nous reste 7 jours de tickets. Sur le moment, on s’en fiche un peu parce qu’il faut rentrer, mais ça fait mal au coeur de voir ça des années plus tard quand on aimerait bien pouvoir les utiliser 😅
A 12h nous quittons pour la dernière fois Disney World, direction une station d’essence pour faire le plein dans un premier temps et ensuite, la longue route monotone jusqu’à Miami s’ouvre à nous.
Et cette fois encore, c’était le moment de doute pour moi comme en 2015 : savoir quel choix faire à la pompe. Sachez que la plupart du temps, ce sera de l’unleaded.
Par contre, mauvaise surprise : contrairement à 2015, les bornes ont enfin des lecteurs CB, mais la mienne ne passe pas. Après plusieurs essais infructueux, je devrais me rendre à l’intérieur de la boutique pour faire un paiement en guichet. Et qu’est ce que c’était long… La file d’attente remplissait tous les rayons de la boutique déjà pas bien grande.
J’ai enfin mon crédit carburant, c’est parti pour le rechargement. Autre astuce : si vous demandez un crédit de 35$ et que vous en utilisez 33, le restant sera automatiquement restitué sur la carte (C’est bon ? T’as retenu pour la prochaine fois Mickaël ?).
Pour une voiture qu’on a conduit sur tout le resort pendant une semaine, je trouve qu’on s’en tire pas trop mal.
Allez, le plein est fait, lessgo, il est temps d’y aller ! On hésite entre avec ou sans péages pour partir pour Miami. Après analyse, on a du temps avant notre avion, donc j’opte pour le trajet sans péage. On a déjà fait l’autre trajet pour l’aller, et j’avais envie de voir un peu du pays.
Après une heure et demie de route, nous faisons une halte d’une demi-heure pas réellement prévue en route à 14h à Wendy’s pour nourrir et changer Hanaé, et quand on repart, on se rend compte que finalement, le timing risque d’être serré. A force de penser que nous étions large en temps, nous nous sommes retrouvés à courir car en plus, nous sommes tombés dans les embouteillages à Miami.
Vous vous souvenez quand j’ai dit qu’on était large et qu’on verrait du pays ?
Alors déjà, faut se souvenir qu’on est aux US. Donc quand on prend la route alternative, bah en fait c’est… juste de la route. C’est tout plat, on passe des fois dans une sorte de village qui en fait est juste un carrefour avec des feux tricolores, et quelques bâtiments autour, et ça trace, ça trace, ça trace.
Et pour le fait d’être large, ça passait effectivement à la base, mais la pause était moyennement prévue, et les bouchons à Miami en fin de journée avec sortie de boulot ça l’était encore moins !
Au final, je regrette pas d’avoir pris cet itinéraire au moins une fois pour voir ce que ça donne. Mais une prochaine fois, si on a une contrainte de temps, le choix sera vite fait 🤣
A la base, nous voulions refaire un plein avant de rendre la voiture à l’agence, mais vu qu’on était complètement à la bourre, nous avons rendu la voiture telle quelle, et nous avons couru (oui oui, comme dans les films) pour aller enregistrer nos bagages. Bien évidemment, notre comptoir à bagages était à l’autre bout de l’aéroport, sinon ça n’aurait pas été drôle. On y est arrivé je crois 10 minutes avant la fin de l’enregistrement des bagages, et quand nous avons quitté le comptoir d’Air France, il était 18h.
Notre vol partait à 19h40, et il y avait une queue monstrueuse à la TSA, au moins 1h30. Heureusement pour nous, un agent de la TSA en nous voyant avec un bébé nous a fait passer devant les autres pour nous faciliter la tâche, ce qui fait que nous y avons passé qu’une demie heure. Nous étions tellement ric-rac niveau temps qu’à peine arrivé à notre porte d’embarquement, les agents nous ont retiré la poussette et on a entendu l’embarquement être lancé pour les familles avec enfant. On a même pas eu le temps de s’asseoir.
J’ai rapidement fait un saut au toilette pour mettre Hanaé en pyjama pour le vol histoire de pas avoir à le faire dans l’avion, et nous sommes montés.
Pendant ce temps-là, j’étais en train d’essayer de replier tant bien que mal notre poussette pour la ranger dans son rangement officiel d’aéroport. Pour rappel, c’est un sac qui permet de la couvrir entièrement, sauf les roues et la poignée pour un transport plus pratique. Sauf qu’à ce moment-là, ça veut pas. Je sais pas ce qu’il se passe, mais la poussette ne rentre dans aucun sens, et je sens que ça commence à pousser derrière, car les agents viennent régulièrement me proposer de le prendre tel quel avec un sac random 😅
Au final, la poussette finira rangée n’importe comment, et emportée par le personnel tel quel.
Cette fois-ci, nous étions sur les sièges du milieu, à côté d’une autre famille avec un petit garçon 3 mois plus jeune qu’Hanaé mais morphologiquement bien plus grand et gros.
On décolle à l’heure pile prévue. Le trajet en lui-même était correct, pas trop de turbulence, mais mon dieu qu’Hanaé a été pénible.
Elle a refusé catégoriquement de dormir dans le berceau, et comme il fallait à chaque fois la reprendre dans les bras aux turbulences, j’ai fini par en avoir marre et la garder dans les bras. Pour l’endormir c’est toujours efficace de l’avoir sur moi, sauf qu’à chaque fois qu’elle commençait à sombrer, le bébé d’à côté lui se réveillait en hurlant et la faisait sursauter. Lui se rendormait ensuite en 2 minutes, et moi j’étais repartie avec un bébé grognon fatigué, mais qui n’arrivait pas à s’endormir.
Ce n’est qu’au petit matin qu’elle s’est finalement assoupie d’épuisement, une heure avant qu’on arrive à Paris.
Nous n’avons donc pratiquement pas fermé l’œil du vol de notre coté et pourtant notre périple n’était pas terminé.
Après avoir récupéré valises et poussette, on a pris la navette pour retourner à l’hôtel Ibis récupérer notre voiture et prendre la route pour rentrer à Lyon.
Normalement, il y a un nombre de jours maximum pour la gratuité de ce parking. Une fois le quota dépassé, il faut payer un supplément. Cependant, l’hôtel a décidé de nous faire cadeau des jours supplémentaires, donc nous n’avons pas payé de supplément ! Après, le parking n’était pas blindé, donc je pense pas qu’on a vraiment dérangé avec notre voiture garée.
Pire idée du monde de faire cet enchaînement. On a mis 8h pour rentrer chez nous, avec au moins 6 arrêts en route et presqu’autant de café tellement nous étions crevés. Sachant qu’en plus il n’y avait que Mickaël en conducteur, le pauvre. Hanaé elle, elle était tranquille, elle a dormi sur tout le trajet.
Dès les 10 premières minutes, j’ai compris que ça allait être compliqué ce trajet. J’étais à un niveau d’épuisement que je constate d’habitude seulement au bout de 4h (genre un trajet Lyon/Paris), mais pas avant. Je crois que la première pause c’était au bout d’une heure, et malheureusement pas avant, car on traversait Paris de haut en bas, et il n’y avait aucune aire d’autoroute sur le chemin.
Du coup, le premier arrêt permettra de faire un petit repas, et énorme plein de café pour essayer de tenir le coup.
Après un passage rapide à Carrefour à 10 min de chez nous, nous rentrons enfin bien contents quand même d’être de retour après ce beau voyage.
Et c’est ainsi que s’achève ce voyage et par la même occasion le TR. Je vous quitte avec des photos des quelques achats que nous avons fait sur le séjour, pas trop de choses, nous avons été bien raisonnable cette fois comme je l’avais dit.
Maintenant, on essaie de prendre un petit magnet sympa pour le frigo en passant quelque part. Ca coute pas trop cher, ça prend pas de place, et tu peux les voir régulièrement dans la journée.
Sinon, comme dit Elia, une bonne partie des photos sont des cadeaux ou des achats faits pour d’autres personnes. Ci-dessous, ce qu’on a gardé pour nous :
Uniquement les 2 blocs de rangements et le coussin pour cette photo. Et ci-dessous ce qu’on a acheté pour offrir ou des achats sur demande :
The End.