Entre Miami et Orlando
Il est environ 10h30 quand nous arrivons à l’aéroport, avec un bébé toujours endormie. Nous suivons les indications pour nous rendre à la zone des loueurs auto. C’est bien indiqué, donc nous n’avons aucun problème à trouver le comptoir d’Alamo. Je laisse Mickael aller au guichet s’occuper de l’enregistrement. Nous avons réservés sur le site UK d’Alamo, et n’avons rencontré aucun problème pour récupérer la voiture.
On s’est longtemps posé la question de la réservation de voiture entre BSP Auto, Alamo, ou beaucoup moins cher. Puis au final, on était revenu sur Alamo via leur site allemand pour plusieurs raisons.
C’était pas hyper sûr selon les loueurs qu’on avait bien une navette gratuite pour l’aéroport. Le système de SunPass où on paie uniquement à la journée est beaucoup plus pratique chez Alamo que chez d’autres où faut payer tous les jours, même ceux non utilisés. Et puis on avait déjà eu l’occasion de tester Alamo, donc on a pas voulu se prendre la tête, on est repartis avec eux.
On avait à la base fait une réservation pour un SUV intermédiaire type RAV4 pour 334€ sur le site allemand, car il y avait un meilleur tarif que le site français. Et plus tard, suite à une réflexion qu’on s’est fait avec Elia, on s’est demandé si on avait vraiment besoin d’un SUV. On a fait le test avec notre 308, tout rentrait parfaitement, donc on s’est dit qu’on pouvait faire des économies sur ce point, que ce soit sur la réservation, mais aussi sur le carburant.
Et on a bien fait de revérifier. On a trouvé une offre encore meilleure sur le site d’Alamo UK. Pour une fullsize, on en avait pour 259€ suite à une promotion. Et en plus, en passant par TopCashback, on s’est fait 25€ en cashback, donc ça nous revenait largement moins cher de faire ça. Au meilleur des cas, on pouvait avoir un upgrade offert sur place si y’avais plus de fullsize sur le moment.
Et comme dis par Elia, même s’ils disent bien sur le site que c’est une offre réservée pour le UK, on ne nous a posé aucun problème sur place, même pas un mot dessus.
Par contre, un petit paragraphe du contrat me fera tiquer, mais pas trop le choix si on veut avoir la voiture de toute manière.
Le temps de faire une pause au toilettes, et nous partons choisir notre voiture.
Il y a 3 voitures entres lesquelles nous devons nous décider. Nous en éliminons une directement qui à première vue ne nous plait pas.
Et de toute manière, un autre groupe était en train de commencer à choisir la voiture. Du coup, ça m’a foutu un coup de speed pour les 2 autres pour choisir rapidement, parce que je voyais un autre groupe arriver au loin.
Mickaël hésite un peu entre les 2 restantes. Finalement, nous partons sur une Kia Blanche.
Question de feeling pour le coup. La Kia me semblait plus grande de coffre, et l’intérieur de l’autre ne me parlait pas du tout. Mais j’imagine que pour d’autres ça aurait pu être l’inverse.
Vous pouvez retourner voir les photos de la 308 au début du TR, y’avais pas besoin de forcer pour la Kia, y’a largement la place pour que tout rentre. J’étais encore plus content de ne pas avoir pris un SUV du coup.
Pendant que Mickaël range nos affaires dans le coffre, j’installe Hanaé à l’arrière de la voiture. Chez nous, nous avons une base pour notre cosy. Il faut donc que j’arrive à trouver le coup de main pour l’attacher avec la ceinture et j’ai un peu de mal. Évidemment, avec toute cette manipulation, elle finit par se réveiller et me regarde avec des grands yeux interloqués. Mickaël vient m’aider à entrer l’encoche de la ceinture, et après avoir vérifié plusieurs fois que le cosy était bien calé, nous nous mettons en route pour 3h30 de route vers le Disney’s Coronado Springs Resort !
Petite surprise sur la voiture : elle est équipée de CarPlay ! J’adore ce système pour avoir directement le smartphone sur l’écran de la voiture, donc c’était un bon choix cet Kia.
Je n’ai pas internet car c’est Elia qui à la carte SIM US. Elle me fait donc un partage de connexion afin d’avoir Google Maps avec la gestion du trafic.
La route s’annonce tranquille, nous savons que nous avons environ une heure et demi de route tranquille avant qu’Hanaé ne commence à réclamer à manger. Sur la route en quittant Miami, nous avons l’occasion d’apercevoir le nouvel Hard Rock Hotel en construction, avec sa forme particulière en forme de guitare.
Comme 4 ans auparavant, nous sommes impressionnés des pubs pour les avocats affichées un peu partout, tout comme celle anti-avortement. J’avoue que maintenant que je suis maman, elles me choquent encore plus qu’à l’époque.
Nous avions donné à Hanaé son livre musical histoire de l’occuper pendant le trajet. Au bout d’une heure de route, elle se met à pleurer. Par contre, c’est plus tôt que je ne m’y attendais. Je mets cela sur le fait qu’elle ne nous voit pas, puisque contrairement à chez nous, nous n’avons pas nos rétros de surveillance avec nous pour qu’elle ait un contact visuel. D’ailleurs cela me perturbe aussi, parce que je ne peux pas la voir facilement.
Je ne m’inquiète pas plus que cela, mais ses pleurs commencent à vraiment s’intensifier, à tel point que je demande à Mickaël de s’arrêter dès que possible… Et le « dès que possible » mettra un temps conséquent à arriver, car on ne croise absolument aucune « aire » sur laquelle s’arrêter.
C’est a tel point que nous avons dû sortir de l’autoroute en prenant un péage, et rouler encore 5 à 10 bonnes minutes vers la côte pour trouver quelque chose. Je me suis dis qu’en s’en approchant, on trouverai bien de la vie vu que c’est un pays touristique.
Finalement on arrive à trouver une station d’essence où nous pouvons nous arrêter sur le parking et récupérer notre petite qui s’époumone à l’arrière depuis presque une demie-heure. Mais un choc nous attend quand on ouvre la porte arrière : la ceinture de sécurité du cosy à lâché et nous ne nous en sommes absolument pas rendu compte. Puisqu’il n’était plus retenu, le cosy s’est retourné après avoir buté sur le siège devant, et Hanaé a du avoir une sacrée peur, ce qui explique qu’elle pleurait autant. Bien évidement, je me sens absolument horrible de ne pas avoir remarqué ce qu’il se passait, mais en même temps, ça n’aurait rien changé puisque nous ne pouvions nous arrêter nul part. J’ai juste remercié le ciel d’être une obsédée de la sécurité routière et d’avoir donc l’habitude de toujours ramener l’anse du cosy devant. Ça a très certainement fait bloc et protéger mon bébé d’un choc violent avec le siège quand la ceinture à lâché. On ne sait pas ce qui a à proprement laché : est ce qu’on avait mal enfoncé l’accroche ? est ce qu’on a passé un nid de poule qui a été trop violent ? est ce que la ceinture était pas bien mise dans l’encoche du cosy ? Quoi qu’il en soit, je n’ai plus été sereine de tout le reste du séjour suite à cela.
Heureusement, il aura suffi de quelques secondes de câlins pour calmer Hanaé.
On avait aucune idée d’où on se trouvait, et vu que je n’avais pas internet sur le moment, je ne pouvais pas le savoir. Mais après avoir été regarder, il s’avère que nous étions à côté de Palm Beach Gardens.
J’envois Mickaël dans la boutique du magasin pour voir s’il y a de quoi changer la petite et lui acheter des fruits. Pendant ce temps, je commence à la faire manger. Miracle, après une semaine à refuser les purées, elle accepte sans soucis le petit pot que je lui propose et mange avec appétit.
Moi pendant ce temps là je visite un peu le magasin pour voir ce qu’on pourrait prendre. C’est toujours amusant de voir ce qui est disponible dans les magasins US, et surtout les tailles et quantités.
Des pass annuels à gagner pour WDW ? Pas de doute, on est bien en Floride.
La pause sur le parking de cette station durera presqu’une heure, le temps de nous remettre de nos émotions, passer chacun à notre tour aux toilettes, changer la petite, nettoyer ses bêtises puisqu’elle renversera toute sa gourde de compote sur sa poussette, mais aussi s’extasier encore et toujours sur l’immensité des voitures américaines.
On remet Hanaé dans son cosy après avoir vérifié mille fois que la ceinture était parfaitement mise cette fois, et on repart. On fera la route d’une traite cette fois, sans le moindre pleur, mais sous fond musical de “Il en faut peu pour être heureux” (mais vaut mieux ça que des pleurs hein).